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- Ambystoma-andersoni | France | Axolotls et Cie
Ambystoma Andersoni Share L'Ambystoma andersoni, également appelé Salamander Anderson, est une salamandre néotonique de la Lagune de Zacapu dans le nord-ouest de l'État mexicain de Michoacán. Morphologie L'Andersoni mesure environ 20/22 cm, il est plus trapu que son cousin l'axolotl. Son corps est robuste avec une queue courte, une carène caudale réduite, des doigts et orteils courts et très palmés. Sa coloration générale tire sur le brun rougeâtre et il est couvert de nombreuses taches noires, parfois reliées entre elles. Certains individus se sont transformés en laboratoire, comme cela a été le cas pour Ambystoma Dumerilii et l'Ambystoma. Taylori, mais n'ont pas vécu longtemps. Aucun individu transformé n'a été trouvé dans la nature. Contrairement à son cousin l'axolotl, ils possède entre ses doigts une membrane, créant une palmure bien plus importante. Dans la nature les Andersoni vivent dans des eaux fraîches, et riches en oxygène. Le lac Zacapu se situe à côté de la ville du même nom. Les températures vont d'un minimum de 8 °C à maximum de 24 ° C. La taille du lac est seulement de 39,96 hectares, avec une profondeur non connue précisement. L'eau est opaque et a une couleur grise. Le lac est situé à une altitude de 1990 mètres au-dessus du niveau de la mer dans la Mesa Central, (une partie du Mexique), dans une région d'où de nombreuses espèces d'ambystoma néotoniques sont originaires. La température du lac est tempérée, avec une faible teneur en sel. Il est alimenté à partir d'un seul affluent, qui coule du lac Patzcuro au lac Zacapu. Habitat naturel caractéristiques : pH Entre 6,8 et 7,5 GH (dureté totale) À 5 °dH KH (dureté carbonatée) À 4 °dH Températures air : min. 7,6 °C ; max. 24,7 °C Température de l'eau 15,7 ° C - 20 ° C (Décembre - Février) indice UV à environ 7-8 humidité à 69-78% Une socialisation avec d'autres espèces, par exemple l'Axolotl n'est pas conseillée . En effet une hybridation des deux individus tenderait à perdre les spécificités de chaque espèce. Les Andersonis sont beaucoup plus actifs et mènent une vie diurne à l'inverse des axolotls qui ont sont nocturnes. Les uns pourraient déranger les autres. Cette espèce est d'ailleurs moins "agressive". L'habitat Comme son cousin il faut lui aménager des cachettes et l'ombre des plantes lui sera bénéfique apportant également de l'oxygène comme dans son lieu de vie naturel. La température ne doit pas dépasser 23 ° C, même en été. Jamais. L'Aquarium Les mêmes dimensions que celles préconisées pour les axolotls, soit : pour deux individus 100 x 40 x 40/50 minimum, mais l 'idéal reste de prévoir plus vu leur activité plus importante. Et ce sont également des sauteurs commes leurs cousins donc il faut soit installer une protection sur le dessus de l'aqaurium, soit laisser minimum 15 cm sans eau. Le sol Un sable fin ou des micro billes pour des raisons évidentes, éviter des occlusions. Et évidemment non tranchants comme le quartz qui en plus d’abîmer l'estomac et les intestins en cas d'ingestion, les blesserait entre les orteils (de plus rappelons qu'il contient des métaux). La température La température de l'eau peut se situer entre 10 ° et 20 °, mais dans tous les cas en dessous de 22 ° C, les températures élevées rendent les ambystomae sujets aux affections fongiques (mycoses) et les rendent plus nerveux et stressés. L'idéal se situant entre 15 et 18 °Celsius. L'élevage de l'Andersoni est considéré comme difficile. Dans la nature la parade nuptiale a lieu au printemps lors des légers réchauffements. Alimentation L'alimentation peut se faire à tout moment, comme les Andersoni sont chasseurs diurnes et crépusculaires. Une alimentation variée est importante pour les maintenir en bonne santé. Tous les 2-3 jours c'est suffisant pour des individus adultes. Vous pouvez les alimenter avec de la chair de poisson, des pellets spécial Andersoni (ou axolotls), en revanche ne surtout pas donner de vers de terre aux juvéniles car cela augmenterait le risque de métamorphose selon des spécialistes. On est sensiblement sur la même alimentation que l'axolotl. Nathalie Chassagne Nathalie Chassagne Nathalie Chassagne
- Axolotls et cie,alimentation axolotls
Alimentation ALIMENTATION Nourriture inerte L'axolotl est carnivore. Dans son habitat naturel, il se nourrissait de petits poissons, d'insectes, de larves, d'alevins, de vers et de petits crustacés (d’eau douce bien entendu). Mais notre axolotl né et maintenu en aquarium depuis de longues décennies n'a plus rien en commun avec son ancêtre fouisseur et vivant dans les fonds vaseux des lacs mexicains... Tout aliment contenant de l'iode et provenant de l'océan ou la mer est à proscrire. La taille de la nourriture doit être adaptée pour être avalée en entier. L'axolotl ayant de petites dents (trop infimes pour que notre peau les ressente), il lui est difficile de trancher la nourriture. Les pellets sont spécialement conçus pour les besoins alimentaires de l’Axolotl, On peut également les nourrir avec des pellets pour élevage d’esturgeon mais pour se dépanner car la qualité laisse à désirer et les protéines sont nettement insuffisantes. Attention à la composition : pas de présence d'iode et taux de protéines assez élevé. Les pellets doivent rester l’alimentation de base, car c’est la plus équilibrée. Où acheter des pellets si votre animalerie n'en vend pas? Haut de gamme Gamme du commerce Ces fréquences de nourrissage ne veulent pas dire grand chose. Les axolotls mangent quand ils ont faim. Mes axolotls sont nourris chaque jour, l'un mangera peut-être tous les 2 jours, un autre un peu chaque jour, un troisième préférera venir voir ce qui se trouve dans l écuelle de nuit, une de mes louloutes est très gourmande et bien je ne la restreints pas. Je vous écris ceci car l'on voit de plus en plus d'axolotls maigres Donc pas rapport à toutes ces raisons ne leur donnez pas une ou deux fois par semaine, ils sont tous différents et ont des besoins différents. Grâce aux écuelles vous verrez facilement qui mange quoi et eux ont un repère pour vous indiquer qu'ils ont faim. (Cliquez sur les images pour être redirigé vers un autre site marchand) ICI ! Taille de l'Axolotl fréquence du nourrissage 1 à 5cm 3 à 4 fois par jour 5 à 10cm 1 à 2 fois par jour 10 à 12cm 5 à 7 fois par semaine 12 à 15cm 3 à 4 fois par semaine 15 à 20cm 2 à 3 fois par semaine Plus de 20cm 1 à 2 fois par semaine Poisson et sous-produits de poisson, viande et sous-produits de viande, sous-produits végétaux (contient un extrait de poivron rouge 4.400 mg / kg), mollusques et crustacés, extraits de protéines végétales, céréales, huiles et graisses, levures (contient bêta-1.3 /1,6- glucane 1.000 mg / kg), minéraux. Additifs / kg: Vitamine A 21.000 UI, Vitamine D3 1.260 UI, Vitamine E 80 mg, Vitamine C 300 mg, E1 Fer 21.6 mg, E6 Zinc 6 mg, E5 Manganèse 4.5 mg, E4 Cuivre 1 mg, E2 Iode 0.13 mg, E3 Cobalt 0,01 mg, E8 Sélénium 0,01 mg. Coloration: Astaxanthine 60 mg / kg. Antioxydant. ce nest pas très detaillé on ignore ce que sont les viandes, les crustacés.. voici en ce qui concerne le cuivre : Le cuivre est également toxique pour la faune : oiseaux, petits mammifères, insectes (dont les abeilles, qui viennent inévitablement se frotter au cuivre qui recouvre les plantes lorsqu'elles viennent butiner), mais aussi vers de terre et tous les organismes aquatiques (poissons, larves d'insectes, amphibiens) : nombreux sont les acteurs de la biodiversité à être concernés. C Ces pellets contiennent de l'iode ! Hikari carnivores : déconseillé Proteines : 47 %, et lipides 5 %n fibres 3 %, humidité 10 %, cendres 17 % et phosphore 1 % soja, amidon de manioc, amidon de blé, algues séchées, farine de blé, purée de patates, pigment d'astaxantine, atome de methionine ( dont une atome de soufre), lysine, spiruline, canthaxanthine (caroténoïde de la famille des xanthophylles), ail La choline (nutriment essentiel initialement classé dans le groupe des vitamines B), ascorbyl l 2, polyphosphate, sulfate de cuivre (ultra toxique pour la vie aquatique marine... (on l utilise notamment en traitement pour les piscines a la place du chlore). La composition des premiers pellets (aquaterractec) est la plus élaborée la voici : Ingrédients : protéines brutes 54%, matières grasses brutes 14%, cendres 12%, lysine 3%, calcium 3%, fibres brutes 2%, phosphore 1,5% Ingrédients selon analyse Protéines 44.00 % Graisses brutes 12.00 % Fibres brutes 1.50 % Cendres brutes 8.00 % Humidité 8.00 % Additifs Colorants Colorant alimentaire astaxanthin E161 Antioxydants E 306 (Extraits de vitamine E naturels) Vitamines et similaires (sur 1000 g) Vitamine A 25000 I. E. Vitamine D3 2000 I. E. Vitamine E 300 mg Vitamine C (stabil) 400 mg Composition Mollusques et crevettes 4.71 % Algues 4.71 % Huiles et graisses 5.84 % Poisson et sous-produits de poisson 32.49 % Protéine concentrée de poisson Céréales 18.44 % Sous-produits végétaux 33.43 % . Les dés de filets de poissons d’eau douce : Vous pouvez acheter de la truite, du Panga, brochet, perche tout poisson venant uniquement d’eau douce n’hésitez pas à poser la question à votre poissonnier et à bien lire les étiquettes. Le Panga n’est pas le meilleur poisson il contient souvent beaucoup de produits et d’hormones car issu de viviers dans des pays non soumis aux mêmes directives d’élevage qu’en France. Vous découpez en petits dés votre filet et pouvez ainsi le congeler ( à plat dans un premier temps pour que les cubes ne se collent pas entre eux), vous distribuerez ainsi à votre guise ces petits dés de poissons à vos loulous. Évitez le Tilapia autant que faire se peut, ce poisson est hélas issu d’élevage intensif et dans des conditions désastreuses, explications des conséquences sur ce lien : http://lepointsur.com/tilapia-poisson-dangereux-sante/ Les Joëls (petits poissons congelés en sachet) mais attention à leur provenance (certains viennent de la mer) lisez bien l'étiquette et dans le doute n'achetez pas. L'Atherina boyeri peut se rencontrer indifféremment en eau de mer, en eau saumâtre et en eau douce. Des bancs peuvent se former très près du rivage, ce poisson est pêché afin de servir d'appât à de plus gros poissons, il peut aussi être consommé sous le nom de jol ou joels traditionnellement en friture. Le cœur de bœuf : ceci reste un extra et non une nourriture journalière ! Etant très riche le cœur de bœuf pourrait occasionner des troubles digestifs, des diarrhées. il est difficile à digérer (mini 7 jours) pour un axo car il s agit de viande d'animal à sang chaud, en général incompatible avec les animaux à sang froid. On n en donne qu en cas d urgence c'est à dire un axo qui a perdu un membre et a un besoin urgent de nutriments supplémentaires. Il apporte un taux de protéines très important pour favoriser la reconstruction. On se procure le cœur de bœuf en grande surface rayon abats, et en boucherie. Il suffit de le couper en fines lamelles (adaptées à la taille de l'axolotl) et utiliser ce dont on a besoin le jour même, puis congeler le reste a plat pour éviter que tout ne se colle. On décongèle la ou les lamelles dont on a besoin puis on coupe en dés. Rappel : la congélation avant utilisation ne rime à rien car ne tue pas les bactéries, mais le cœur de bœuf est celui qui en est le plus exempt ! On ne donne rien d’autre en viande . La volaille contient deux types de bactéries qui peuvent être mortelles pour l'humain, alors imaginez votre loulou, (parmi plus de 1000)qui ne sont tuées que par cuisson et non par congélation http://www.afsca.be/astuces/poulet.asp . Ces bactéries peuvent parasiter votre axolotl : le jeu n’en vaut pas la chandelle. Evidemment pas de porc, au niveau sanitaire le porc cru est très dangereux, contenant par exemple le fameux ténia (ver solitaire). Bref inutile de se dire que votre loulou veut chaque jour des choses différentes, Pensez plutôt sécurité, apport nutritionnel. De plus son système digestif étant plutôt sensible il vaut mieux rester sur un choix très restreint évitant à son système de devoir s’accommoder et réguler. Ne donnez pas non plus de foie ! Cet organe est un filtre naturel dans lequel on retrouve tous les médicaments, parasites, bactéries, etc. Les crevettes ? A éviter, la chitine contenue dans leur carapace est mal digérée par les axolotls. Leurs petits pics peuvent créer de micro abrasures dans la bouche de l'axolotl, et vu le nombre croissant de micro kystes et abcès divers vus ces dernières années, cela semble un facteur aggravant. Les jeunes axolotls doivent être nourris tous les jours. Quand ils atteignent 15/18 cm, on peut les nourrir tous les 2-3 jours. Mais tant qu'ils ne sont pas adultes (plus de 20/25 cm) ne soyez pas inquets si ils réclament touts les jours, ils sont en pleine croissance. Vous verrez si un axolotl a faim car il se déplace beaucoup dans l’aquarium, et attend devant la vitre. L'axolotl est un animal plutôt gourmand mais qui (en règle générale) sait réguler lui-même sa consommation d'aliments. Veillez à ne pas surnourrir votre axolotl adulte car certains sujets ont tendance à l'obésité. , plus l'eau est chaude plus les axolotls ont faim. Ceci est valable pour lesaquariums avec juste 2 voir 3 axolotls. Commande de pellets Commande de pellets Aquaterratec : h ttps://www.axolotls-cie.com/boutique-axololts-cie-aquaterratec Vous avez également un tableau où vous pouvez vous inscrire par département si vous souhaitez profiter de réduction sur les frais de port en commandant avec plusieurs personnes de votre département, sur le groupe Facebook Nourriture vivante A titre perso j’ai pour principe de ne jamais donner de vivant (mis à part vers de vase etc. aux juvéniles). D'une part cela me fait mal au cœur (étant aquariophile depuis plus de 30 ans j’apprécie chaque petite vie), d’autre part pour les risques de transmission de maladies et parasites. Par exemple : les néons ne se reproduisent pas en captivité donc ils sont forcement issus de pêches sauvages, et à leur arrivée en bassins ils sont traités de façon très très importante aux antibiotiques afin d'éviter un maximum de pertes. Ces antibiotiques seront ingérés par vos axolotls... Et ici pareil ne mettez pas des Molly, des Platys. Ils sont beaucoup moins longilignes et peuvent se coincer ou causer des dégâts à l'intérieur du loulou. L'idéal : ne mettre aucun poisson, les vétérinaires spécialisés nous ont appris que beaucoup pouvaient être porteurs sains du flavobacterium, peuvent être tout simplement parasités par des vers intestinaux , des points blancs, des poux, cela représente des risques supplémentaires pour nos axolotls qui ne sont pas censés vivre dans un petit espace avec ces poissons d'ailleurs issus d'un autre microcosme. Le ver de terre, prisé des axolotls, mais encore un "aliment" très riche qui peut causer des diarrhées si vous en donnez trop ou peut être parfois très mal digéré, donc modérément, même si nous savons qu'ils en sont friands. Un autre fait moins évident ils ingèrent les métaux lourds et divers polluants de la terre dans laquelle ils vivent, voici un axolotl qui suite à l'ingestion de lombrics est décédé, au vu de sa couleur verte les reins ont été abîmés. Les poissons vivants contiennent de la thiaminase, la thiaminase est une enzyme qui dégrade la thiamine donc la vitamine B1 on l’appelle parfois « antivitamine B1 ». Certains poissons, mollusques, bactéries, plantes et arthropodes contiennent des taux importants de thiaminase. Il est donc évident qu’une alimentation trop riche en thiaminase entraine une carence en vitamine B1. Particulièrement dans le cas d’une alimentation peut variée avec un faible apport en thiamine, c’est principalement le cas d’une alimentation à base de poisson. Un déficit en thiamine entraîne des signes généraux, cardiaques et neurologiques. Amaigrissement, anorexie, insuffisances cardiaques, atrophie musculaire etc... Les salmonidés (saumon, truite). Certains Cyprinidés comme les gardons et les goujons Les Poeciliidés (guppy, platy, molly etc.) L’anguille commune Quelques Cyprinidés comme la carpe et le carassin (poisson rouge !) La vitamine B1 aussi appelé thiamine ou aneurine est une vitamine hydrosoluble nécessaire au fonctionnement du système nerveux et musculaire favorisant la transformation des glucides en énergie. Les vers de vase sont d'un apport nutritif nul, du coup on les utilise plutôt pour faire passer nos juvéniles à une nourriture plus conséquente après les nauplies d'artémias et on les mélange avec les pellets de 3 mm afin de les habituer au gout de ces derniers qui eux assurent un apport adapté en protéines, minéraux, vitamines et lipides. Les larves de moustique sont plus nutritives. Valeurs nutritionnelles des aliments pour axolotls Quels sont les aliments les plus nutritifs pour les amphibiens carnivores en captivité ? Protéines : Un bon régime alimentaire devrait être relativement riche en protéines. Matières grasses : Un peu de graisse est nécessaire. Comme dans les régimes humains, certaines graisses sont meilleures que d’autres. Le calcium : Lorsque vous tenez compte de la teneur en calcium d'un aliment, portez une attention particulière au rapport calcium / phosphore ; la disponibilité du calcium est affectée par le phosphore. Idéalement, le rapport Ca /Phos devrait être > 1. Les aliments ayant un rapport inférieur doivent être complétés avec d'autres aliments. Vitamine D3 : La vitamine D3 est nécessaire à l'absorption du calcium. Certains pellets commerciaux pourraient contenir une quantité excessive de vitamine D3, les pellets spécial axolotls leader sur le marché sont en revanche équilibrés. La vitamine D3 peut être obtenue par l'exposition aux rayons ultraviolets, mais la plupart des amphibiens ne nécessitent pas de rayons ultraviolets. La vitamine A : Comme les mammifères, les amphibiens sont incapables de synthétiser la vitamine A et doivent l’obtenir par leur alimentation. Elle est présente dans les poissons comme les filets de truite. Cela est nécessaire au bon développement et à la physiologie, mais des quantités excessives sont très toxiques. Energie (calories) : Tous les aliments énumérés ci-dessous ont une teneur en calories comprise entre 4 et 7 kcal / g de poids sec. Le montant exact n'est généralement pas critique. Les aliments riches en matières grasses contiennent généralement plus de calories par gramme. “La congélation tue les bactéries” ?? Et bien non... 😜 https://www.cerin.org/…/la-congelation-detruit-elle-les-mi…/ https://forums.futura-sciences.com/…/232341-effet-de-congel… http://www.e-sante.fr/cuisson-refrigeration-congelati…/…/992 http://www.liste-hygiene.org/arcthermmicro.html D'autres distributeurs de nourriture ici Share the amazing things customers are saying about your business. Double click, or click Edit Text to make it yours. Voir plus
- Axolotls et cie, Histoire de l'axolotl et mythe
Haut de page histoire histoire La légende de l'axolotl et son histoire à travers culture et science. Share L’axolotl : de la science à l’imaginaire Il peut arriver qu’un animal possède un fort pouvoir d’évocation symbolique non en raison d’observations populaires mais à la suite d’observations scientifiques qui révèlent des caractéristiques insolites de l’animal. Celui-ci suscite alors non des croyances ou des mythes mais un imaginaire littéraire. C’est particulièrement le cas pour l’axolotl, larve d’une salamandre du Mexique, à peine mentionnée dans la mythologie aztèque Tout au plus l’axolotl – « chien d’eau » (atl, eau,... et aujourd’hui encore méconnue non seulement du grand public, à l’exception du Mexique, mais souvent même des personnes cultivées. L’axolotl a été au cœur d’une controverse scientifique au XIXe siècle et ses caractéristiques biologiques surprenantes ont inspiré non des mythes populaires mais un motif littéraire attesté dans plusieurs œuvres de fiction, des années 1950 à nos jours. Définition actuelle : L’axolotl est la forme larvaire de l'Ambystoma mexicanum, une espèce de salamandre vivant dans les lacs des hauts plateaux du Mexique. Il mesure entre 20 et 25 cm de longueur, avec une queue aplatie latéralement et des branchies déployées sur les côtés de la tête. Il possède quatre doigts aux pattes avant et cinq aux pattes arrières. Une crête membraneuse court sur son dos et le long de sa queue. La tête triangulaire possède deux grands yeux dépourvus de paupières. L’axolotl est de couleur gris-brun pour la variété sauvage ; en élevage, les axolotls sont le plus souvent dépigmentés, voire albinos. À l’état métamorphosé, l’axolotl a perdu ses branchies et sa crête membraneuse, il respire et vit sur terre, mais il a conservé sa queue . L’axolotl ne se transforme que très rarement et il peut se reproduire à l’état larvaire, phénomène appelé néoténie. L’absence de métamorphose est due à une insuffisance de sécrétion d’hormones thyroïdiennes due au milieu aquatique froid et pauvre en iode dans lequel vivent les axolotls. Des métamorphoses ont pu être obtenues expérimentalement chez des axolotls par l’injection d’iode ou d’hormones thyroïdiennes. On a également observé des métamorphoses spontanées chez des axolotls acclimatés aux plaines chaudes. Une seconde caractéristique biologique remarquable de l’axolotl est sa forte capacité de régénération : ses blessures guérissent en reconstituant les tissus et ses membres amputés repoussent (queue, pattes). L’axolotl est devenu un précieux animal de laboratoire pour les recherches expérimentales en embryologie et en physiologie. À l’état sauvage, l’animal est une espèce protégée, mais ses variétés dépigmentées et albinos sont autorisées à la commercialisation comme animaux domestiques.Ces connaissances sur l’axolotl sont toutefois relativement récentes puisqu'elles datent de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème. Peu à peu, en effet, la science a découvert les propriétés surprenantes de cet animal. La controverse du 19ème siècle Jusqu’au 18 ème siècle, l’axolotl était considéré comme une sorte de poisson. Le 19 ème siècle l’a correctement classé dans la catégorie des salamandres, mais en s’interrogeant sur sa nature larvaire ou définitive. En 1807, Georges Cuvier et Alexander von Humboldt expriment leur hésitation dans un opuscule intitulé Recherches anatomiques sur les reptiles, regardés encore comme douteux par les naturalistes, réalisé à l’occasion de l’axolotl. En 1829, dans la seconde édition de son Règne animal, Cuvier classe encore l’axolotl parmi les batraciens à branchies permanentes – « Tant de témoins, écrit-il, assurent qu’il ne les perd pas, que je m’y vois obligé » – mais c’est bien à contrecœur car il a l’intime conviction que l’axolotl est une larve de salamandre. Durant la première moitié du 19ème siècle, deux thèses opposées divisent les naturalistes. Pour les uns, comme Benjamin Barton, Johan Jacob von Tschudi, Luigi Calori ou Everard Horne, les axolotls sont une espèce distincte sous leur forme définitive et ne connaissent pas de métamorphose. D’autres naturalistes, au contraire, comme George Shaw, Pierre-André Latreille, Carl Mayer ou John Edward Gray, sont persuadés que les axolotls, bien qu’ils puissent se reproduire, sont des larves d’une espèce de salamandre dont on n’a pas encore pu observer la métamorphose à l’état adulte. Un événement crucial eut lieu en 1865. Le professeur Auguste Duméril, du Muséum d’histoire naturelle de Paris, qui avait reçu en 1864 plusieurs spécimens d’axolotls, observa une série de naissances : la plupart des nouveau-nés se développèrent en reproduisant la forme de leurs parents, mais quelques-uns subirent une transformation inattendue en salamandre terrestre, après avoir perdu leurs branchies et leur crête membraneuse. C’était la preuve que l’axolotl était bien une forme larvaire et non une forme achevée. Duméril publia en 1866 un mémoire intitulé « Observations sur la reproduction, dans la ménagerie des reptiles du Muséum d’histoire naturelle, des axolotls, batraciens urodèles à branchies extérieures du Mexique, sur leur développement et sur leurs métamorphoses ]Nouvelles Archives du Muséum d’histoire naturelle de.... Il concluait à la pertinence de la thèse larvaire. L’année suivante, Duméril publiait un second mémoire pour décrire une autre particularité des axolotls, leur pouvoir de régénération, qui donne parfois lieu à des anomalies anatomiques : « Description de diverses monstruosités observées à la ménagerie des reptiles du Muséum d’histoire naturelle sur les batraciens urodèles à branchies extérieures dits axolotls » . Dès la fin du XVIIIe siècle, des naturalistes avaient expérimenté la capacité de régénération des lézards et des tritons : chez ces derniers, un membre coupé sept fois de suite repoussait sept fois et un œil nouveau remplaçait celui dont on avait fait l’ablation. Concernant les axolotls, Duméril constate « combien est puissante la force qui, chez ces animaux, répare les pertes que les tissus ont subies » Il est éclairant de comparer les deux articles consacrés à l’axolotl, à vingt ans d’écart, par le Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle (Larousse). Dans l’édition de 1866, les résultats de Duméril n’étant pas encore connus, la classification de l’axolotl est présentée comme douteuse alors que dans le 2e supplément, publié en 1888, l’axolotl est bien identifié comme une larve de salamandre et il est fait mention de sa capacité de régénération. L’animal de laboratoire... Dès le début du 20ème siècle, en raison de ses caractéristiques, l’axolotl apparaît aux scientifiques comme un remarquable animal de laboratoire pour l’étude de la biologie du développement et de l’évolution. Dans les années 1910-1920, Julian Huxley expérimente sur des axolotls à l’Université d’Oxford. Les métamorphoses provoquées artificiellement et le succès de greffes de membres surnuméraires sont parfois exploités idéologiquement comme une preuve de la supériorité des thèses prônant la modification provoquée des espèces naturelles (le lyssenkisme) sur la théorie du déterminisme génétique : « L’expérience pratiquée sur l’axolotl a permis aux savants soviétiques de porter un nouveau coup aux théories réactionnaires », peut-on lire dans les Études soviétiques. Les spécificités biologiques de l’axolotl – possibilité de métamorphose, capacité de régénération, aptitude aux greffes, fréquence des mutations génétiques dans l’espèce – sont d’un grand intérêt pour la compréhension des mécanismes du développement normal ou anormal (cancer) des cellules, des organes, des membres, ainsi que du rôle des hormones et des gènes. On teste sur l’axolotl les effets des vitamines, des rayons X, des hormones, des modifications du milieu, des greffes, des manipulations génétiques, etc. Une recherche du mot « axolotl » sur Google : Les termes les plus fréquents sont significatifs : « régénération », « développement », « évolution », « métamorphose », « mutation ». La dimension « fantastique » pour un profane – est présente : mutants blancs, aveugles ou albinos, changements de sexe, greffes de pattes et même de têtes supplémentaires . N. J. De Both, « Transplantation of Axolotl heads ». L’inclassabilité La science s’est heurtée au problème de la place de l’axolotl dans la classification des animaux. Comme l’écrit H. M. Smith, « aucun animal […] n’a été plus diversement traité de manière taxinomique que l’axolotl H. M. Smith, : On a d’abord hésité à le classer parmi les poissons ou parmi les amphibiens, puis on a discuté de sa place parmi les amphibiens ayant acquis leur forme définitive ou encore à l’état larvaire. La découverte de sa néoténie a fait de lui un animal paradoxal qui peut se reproduire à l’état larvaire.L’anthropologue Mary Douglas a montré que les animaux perçus comme inclassables dans une culture – par exemple le porc chez les Hébreux, parce qu’il a les pieds fendus mais ne rumine pas, ou le pangolin chez les Lele d’Afrique, parce qu’il vit sur terre mais possède des écailles comme un poisson – se voient nécessairement investis d’une charge symbolique.La possible métamorphoseL’axolotl relève bien évidemment de l’imaginaire de la métamorphose, si présent dans les mythes, les légendes, les contes et la littérature fantastique, depuis Ovide jusqu’à Kafka.La spécificité de la métamorphose de l’axolotl est d’être « possible », à la différence du têtard qui se transforme obligatoirement en grenouille, et de certains amphibiens, comme le protée, dont la métamorphose est impossible. La métamorphose facultative suscite une série de questions. Pourquoi n’y a-t-il pas de métamorphose ? Qu’est-ce qui peut déclencher la métamorphose ? Quelle est l’apparence de l’animal après la métamorphose ? Sachant que l’axolotl est la forme larvaire d’une salamandre, le symbolisme de l’axolotl va rejoindre celui des amphibiens à métamorphose, comme la grenouille, c’est-à-dire des animaux qui passent à un niveau supérieur de développement, et l’axolotl a d’autant plus de « mérite » que cette transformation est « facultative ». La métamorphose des batraciens est typiquement le passage d’un monde inférieur (état larvaire, eau) à un monde supérieur (état adulte, air et terre). Chez la grenouille, l’abandon de la queue, qui représente l’animalité, est fortement symbolique. Cet animal est symbole de naissance et de renaissance après la mort chez les anciens Égyptiens et les chrétiens. Pour l’esprit moderne, la métamorphose des batraciens est une image emblématique du processus évolutif, qu’il s’agisse de l’origine aquatique de la vie et de l’adaptation aérienne d’espèces sorties de la mer, ou bien de la naissance humaine lorsque le nouveau-né quitte le liquide amniotique pour l’air libre.Des biologistes ont souligné la durée exceptionnellement longue de la période juvénile dans l’espèce humaine et n’ont pas hésité à appliquer à l’homme le terme de « néoténie » ouvrant ainsi la voie à l’idée que l’humanité est peut-être comparable à des axolotls, en attente de quelque métamorphose. Ce motif ne manquera pas d’être exploité par la littérature de l’imaginaire. La régénération L’étonnante capacité de l’axolotl à régénérer des tissus lésés, des organes endommagés ou des membres amputés évoque naturellement des références mythologiques ou légendaires : la repousse magique de têtes tranchées, par exemple l’hydre de Lerne affrontée par Hercule, ou de jambes coupées ; la guérison miraculeuse de plaies qui se referment. En expérimentant sur les axolotls, la science cherche à réaliser le rêve de techniques médicales permettant à l’homme de régénérer des parties de son corps malades ou mutilées. L'axolotl mexicain, "monstre aquatique" en langue nahuatl, objet de la curiosité scientifique pour sa capacité à régénérer des organes endommagés comme l'oeil ou le cerveau, est menacé d'extinction en raison de la pollution de son habitat à Xochimilco, zone lacustre du sud de Mexico. Cette petite créature (Ambystoma mexicanum) qui peut atteindre 30 centimètres vit, se reproduit et meurt entre 10 et 20 ans en étant toujours à l'état de larve. La couleur de cette petite salamandre qui refuse la métamorphose peut aller du blanc laiteux au noir d'encre, en passant par le vert olive. L'axolotl peut pondre jusqu'à 1.500 oeufs par quatre fois par an. L'animal fascine les biologistes qui étudient sa programmation cellulaire lui permettant une forte résistance au cancer et la possiblité de récréer certaines parties de son cerveau ou de se regénérer un oeil. Mais c'est une espèce en risque de disparition. On ne trouve maintenant que 0,3 axolotl par kilomètre carré contre 1.000 en 1996, selon un relevé réalisé cette année par l'Université nationale autonome du Mexique (Unam) dans les labyrinthes aquatiques de Xochimilco. Cela est dû à la "mauvaise qualité de l'eau", polluée par les eaux usées de la mégalopole, les pesticides déversés par les cultivateurs locaux et les déchets laissés par les milliers de touristes qui visitent ce quartier, vestige de Tenochtitlan, le Mexico de l'ère préhispanique, explique Cristina Ayala, experte en sciences biologiques. A cela s'ajoute l'introduction depuis les années 70 de milliers de poissons destinés à la pêche, comme la carpe de Chine ou le tilapia d'Afrique. Ils adorent les oeufs de l'axolotl et sont un rude concurrent pour son alimentation. Tentative de sauvetage Un groupe de scientifiques de l'Unam a mis en place, sous les auspices de l'université britannique du Kent, un projet pour tenter de sauver l'animal. Il s'agit d'essayer de convaincre les agriculteurs locaux d'abandonner l'utilisation des pesticides et l'aquaculture d'espèces étrangères, pour que l'axolotl puisse de nouveau se développer dans un environnement favorable. En échange, on donnerait aux produits agricoles locaux une certification écologique, avec la valeur ajoutée que cela peut signifier sur le marché. Pour le moment, trois canaux expérimentaux de Xochimilco ont permis la reproduction d'une centaine d'animaux, explique Horacio Mena, coordinateur du projet, qui inclut un élevage en laboratoire. Une dizaine d'agriculteurs ont été convaincus d'adopter un système permettant le maintien de la propreté des canaux grâce à des plantes aquatiques. La localisation de ces "refuges" est gardée secrète afin d'éviter le vol d'axolotl pour le revendre comme animal domestique ou pour la confection de potions médicales. L'axolotl "se développe dans beaucoup de laboratoires dans le monde, dans des aquariums. Bien qu'il soit ainsi préservé de manière artificielle, il y vit une vie plus cosmopolite et transnationale", dit en souriant l'anthropologue mexicain Roger Bartra. Pour lui, la capacité de l'animal à rester une larve est une métaphore de l'identité mexicaine après la révolution du début du XXe siècle, un être "stagnant dans une apparente jeunesse éternelle", mais incapable d'aller vers la modernité. Source: AFP Pátzcuaro (Mexique) - Le ronronnement des filtres à aquariums trouble la quiétude du monastère: plusieurs heures par jour, des religieuses mexicaines interrompent leurs prières pour prendre soin de leur élevage d'achoques, des salamandres aquatiques qui fascinent les scientifiques pour leur capacité à régénérer leurs organes endommagés. Le lac de Patzcuaro, dans l'Etat du Michoacan (ouest), est l'habitat naturel de l'ambystoma dumerilii, le nom scientifique de cette espèce d'amphibiens. Mais la pollution de cette vaste entendue d'eau et l'introduction de poissons prédateurs ont fait chuter la population d'achoques. Au point que cette salamandre aquatique à la peau verte-brune tachetée de noir, et dont les branchies externes font penser à une collerette marron et spongieuse, a été inscrite sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN): dans la catégorie "en danger critique", juste avant celle "éteinte à l'état sauvage". "Il reste très, très peu d'achoques en liberté", leur nombre a baissé "de manière dramatique" depuis les années 1980, déclare à l'AFP Maria Esther Quintero, en charge des espèces protégées auprès de la Conabio, entité du gouvernement mexicain qui étudie la biodiversité. A l'image de son cousin l'axolotl mexicain (Ambystoma mexicanum), "monstre aquatique" en langue nahuatl, également menacé d'extinction en raison de la pollution de son habitat à Xochimilco, zone lacustre du sud de Mexico, l'achoque peut régénérer ses cellules, ce qui intéresse grandement les chercheurs, notamment dans la lutte contre le cancer. Pour ces raisons, l'achoque est prisé pour ses vertus médicales supposées et consommé en soupe ou en sirop. Les nonnes du monastère Marie immaculée de la santé, dans la ville de Patzcuaro, en préparent et en vendent depuis plus d'un siècle. - "Un mâle et trois femelles" - Quand elles ont vu que les créatures à l'origine de leur gagne-pain étaient menacées, les religieuses ont décidé d'agir. Sous l'impulsion d'un prêtre biologiste de formation, elle ont retroussé les manches de leur habit blanc et lancé un élevage entre les murs du monastère. "Si on faisait rien, (l'achoque) allait s'éteindre (...) C'est pour être juste avec la nature que nous avons commencé à travailler pour préserver cette espèce", explique soeur Maria del Carmen Pérez. Au fil des années, les religieuses de ce monastère sont devenues de véritables expertes de cette salamandre. Elles ont ainsi constaté que les résultats étaient bien meilleurs dans le cadre de la reproduction "avec un mâle et trois femelles", explique à l'AFP soeur Ofelia Morales Francisco, qui se consacre à cette espèce depuis 18 ans. Elles ont également compris que la première femelle à pondre des oeufs devait rester dans le même aquarium, tandis que les autres étaient transférées vers d'autres bocaux. Ils remplissent deux pièces entières de ce bâtiment religieux situé au sommet d'une colline de la ville de Patzcuaro. Sous le regard d'un enfant Jésus et d'une croix placés à proximité de l'aquarium-nurserie, chacune des femelles pond entre 300 et 400 oeufs à chaque ponte. Vient ensuite une étape délicate: "prendre soin des petits car il y a un certain cannibalisme entre eux", poursuit soeur Ofelia, qui consacre quelque six heures par jour à la reproduction des salamandres. Celles-ci se nourrissent de crustacés, de petits poissons et de différents types de vers de terre. Les religieuses sont aujourd'hui au maximum des capacités de leur élevage, qui accueille 300 individus. Mais le lac reste trop pollué pour accueillir à nouveau des achoques, explique soeur Ofelia. - Dons et sacrifices - "C'est pourquoi nous donnons une parte de cette population aux universités. Le reste des achoques en surnombre, on le sacrifie pour faire les sirops", indique-t-elle, soulignant que les nonnes cuisinent aussi régulièrement de "délicieuses soupes" à base d'achoques. Soeur Ofelia refuse en revanche de s'étendre sur les recettes de la vente des sirops. Pour Maria Esther Quintero, l'experte des autorités mexicaines en charge de la biodiversité, ces religieuses représentent "le plus grand espoir" pour préserver cette espèce qui "possède le génome le plus important que l'on connaisse", toutes espèces confondues sur Terre. Cette créature, qui peut mesurer jusqu'à 20 centimètres de long, est "très importante dans le cadre de recherches sur la reproduction de tissus chez les humains", ajoute Mme Quintero. Le Zoo de Chester, à proximité de Liverpool en Angleterre, travaille en partenariat avec une équipe mexicaine pour déterminer le nombre précis d'achoques restants dans le lac de Patzcuaro. L'achoque est le frère jumeau terrible du dieu Quetzalcoatl, selon la mythologie purepecha, peuple amérindien originaire de l'Etat de Michoacan. Mme Quintero estime que si les espèces envahissantes, comme la carpe, étaient éliminées du lac, l'achoque pourrait retourner dans l'eau où, selon cette mythologie, il s'était caché afin de ne pas être sacrifié. L’axolotl comme mythe littéraire Trois écrivains ont exploité de manière significative le motif de l’axolotl, dans les différents genres de la littérature de l’imaginaire : Robert Abernathy (L’axolotl, 1954) pour la science-fiction, Julio Cortazar (Axolotl, 1956) pour le fantastique,Caza (Axolotls, 1982) pour la fantasy Éditions utilisées : « L’axolotl » de Robert Abernathy.... Ce n’est pas un hasard si le mot « axolotl » figure dans tous les titres, même chez Cortazar qui aurait pourtant pu employer le terme espagnol ajolote. Le mot « axolotl », indépendamment de son origine aztèque, possède une connotation d’étrangeté, voire même « extraterrestre » , et rappelle les noms donnés par Lovecraft Écrivain américain (1890-1937) connu pour ses récits... à ses divinités (Cthulhu, Yog-Sothoth…). Axolotl (1956) de Julio Cortazar : Cette nouvelle fantastique de l’écrivain argentin raconte comment un homme, fasciné par les axolotls du Jardin des Plantes de Paris, se retrouve dans le corps de l’un d’eux, tandis que l’esprit de l’axolotl prend possession de son enveloppe charnelle humaine. « Je collai mon visage à la vitre de l’aquarium, mes yeux essayèrent une fois de plus de percer le mystère de ces yeux d’or sans iris et sans pupille. Je voyais de très près la tête d’un axolotl immobile contre la vitre. Sans transition, sans surprise, je vis mon visage contre la vitre, je le vis hors de l’aquarium, je le vis de l’autre côté de la vitre. Puis mon visage s’éloigna et je compris » p. 263.. Comme le narrateur prétend être devenu un axolotl et se trouver dans un aquarium, il faut justifier l’existence matérielle du récit : Cortazar trouve une solution astucieuse à ce problème en faisant de lui-même l’homme dont l’esprit est celui d’un axolotl. Le narrateur termine en effet son récit par la phrase suivante : « Cela me console de penser qu’il [l’humain dans lequel est passé l’esprit de l’axolotl] va peut-être écrire quelque chose sur nous ; il croira qu’il invente un conte et il écrira tout cela sur les axolotls » p. 264.. Ainsi, le narrateur est un homme devenu axolotl et l’écrivain est un axolotl devenu humain. Le jeu des métamorphoses – qui est plutôt ici un échange de corps, ou d’esprits – apparaît plus complexe encore lorsque le conte laisse entendre que les axolotls, avec leur immobilité quasi minérale, leurs « visages aztèques [qui incitent à] tomber dans la mythologie » p. 262., conduit le narrateur à « voir dans les axolotls une métamorphose qui n’arrivait pas à renoncer tout à fait à une mystérieuse humanité ». Les axolotls semblent témoigner d’« un lointain royaume aboli, un temps de liberté où le monde avait appartenu aux axolotls » , p. 263.. On est ainsi tenté de faire des axolotls une figure symbolique des civilisations précolombiennes disparues. L’insistance avec laquelle Cortazar rappelle leur nom aztèque, leur visage et leur corps de pierre, mais aussi son identification aux axolotls, vont dans ce sens. Cette hypothèse est confirmée par deux chercheurs américains qui retrouvent ce motif du « double » indien et de l’échange de personnalité dans une autre nouvelle de Cortazar, La nuit face au ciel(1956), où un motocycliste accidenté en train de mourir dans un hôpital s’identifie à un guerrier sacrifié par les Aztèques T. J. Knight & A. H. Krull, « The Hidden Indian in....Le conte de Cortazar évoque aussi le célèbre apologue chinois où le sage Tchouang-Tseu, qui rêve qu’il est un papillon, se demande à son réveil s’il n’est pas un papillon en train de rêver qu’il est Tchouang-Tseu. L’axolotl, emblème de la métamorphose et de l’inclassabilité, auxquelles s’ajoute une connotation aztèque, a ainsi inspiré Cortazar pour ce récit où sont abolies les frontières séparant l’homme et l’animal, le passé et le présent, le Blanc et l’Indien, le vivant et le minéral. L’axolotl (1954) de Robert Abernathy : Dans ce récit, publié sept ans avant que des hommes ne soient envoyés dans l’espace, Abernathy imagine que le premier astronaute quittant l’atmosphère terrestre subit une métamorphose qui le transforme en un être nouveau, doué de pouvoirs supérieurs. La référence à l’axolotl est explicite, non seulement dans le titre, mais encore dans des paragraphes en contrepoint du texte principal, qui décrivent la vie et la transformation de l’amphibien mexicain. L’analogie est systématiquement développée. Tel l’axolotl, l’homme est décrit comme une forme inachevée qui a la capacité de se reproduire à l’état larvaire : « Pendant longtemps les biologistes nous ont raconté que l’homme n’était qu’un fœtus attardé, une sorte d’embryon qui vieillit sans jamais vraiment parvenir à l’état adulte. Maintenant je sais pourquoi : les conditions de maturité, la destinée pour laquelle nous avons été créés, n’existent pas sur terre… » R. Abernathy, op. cit., p. 57.. Certains axolotls, poussés par leur instinct, quittent la « vase noirâtre [des] eaux stagnantes » pour aller vers l’air, la terre et la lumière ; de même, le héros d’Abernathy est mu par une force irrépressible qui le conduit à s’arracher à la Terre et à sa pesanteur, afin de rejoindre l’espace et les étoiles. Lors de sa métamorphose, l’axolotl perd ses branchies et la crête membraneuse lui permettant de nager ; l’astronaute voit tomber ses ongles, vestiges de notre animalité, et ses poumons deviennent inutiles dans le vide spatial. La transformation a lieu après le passage de la fusée à travers des « rayons cosmiques primaires [qui sont] au déchaînement de rayons gamma produit par une explosion atomique ce qu’est, au doux clapotis d’une pluie d’été, une rafale de mitrailleuse » p. 49.. Cette précision mérite d’être commentée : elle associe à nouveau l’homme et l’axolotl puisque, dans les années 1950, on croyait que le voyage spatial serait très dangereux en raison des rayons cosmiques et, parallèlement, on étudiait les effets mutagènes de la radioactivité sur les axolotls. Enfin, à l’instar de la larve blafarde de l’axolotl qui se transforme en salamandre tigrée, « nouvelle créature […] aux petits yeux brillants, couverte de superbes rayures noires et or » p. 52., l’homme de l’espace devient une sorte d’ange aux capacités physiques et psychiques décuplées. À la fin de la nouvelle, le héros annonce que l’humanité tout entière, en entrant dans l’ère de la conquête de l’espace, est appelée à se métamorphoser. Axolotls (1982) de Caza : Auteur de fantasy, ou « science-fiction mythologique », Caza s’inspire de mythes et de légendes provenant de traditions diverses pour créer ses mondes imaginaires Voir J.-B. Renard, « L’imaginaire mythologique de Caza.... Le récit en bandes dessinées Axolotls mêle l’influence de la nouvelle d’Abernathy, selon les dires de Caza lui-même, aux références mythologiques grecques et hébraïques.Sur une planète inconnue, en un temps indéterminé, vivent les Axolotls, créatures humanoïdes grossières, vertes, flasques, aux mains palmées, vautrées dans des marécages puants. L’un d’eux, nommé Promez, s’extirpe de la boue originelle et, par défi, grimpe sur la statue colossale du dieu Zeutàn. Le feu du ciel s’abat alors sur l’impie, mais en provoquant sa métamorphose en Salamandre, sous le nom de Luz’ifer. Tandis que la statue de Zeutàn s’effondre, tout le peuple des Axolotls, sous l’effet du feu, se transforme en Salamandres. À l’inverse des Axolotls, les Salamandres se tiennent debout, ils sont de couleur rouge, leur peau est couverte d’écailles et ils vivent dans le feu.L’imaginaire zoologique de l’axolotl est ici anthropomorphisé sous la forme d’humanoïdes. S’y ajoutent des références mythologiques manifestes : on reconnaît le mythe grec de Prométhée (Promez) volant le feu à Zeus (Zeutàn = Zeus + Wotan), tout comme le mythe hébraïque de Lucifer (étymologiquement « porteur de lumière ») qui se révolte contre Dieu. Comme souvent chez Caza, un rapprochement peut être fait avec William Blake qui, dans Le Livre d’Urizen (1794), a exploité ce mythe de la rébellion contre Dieu. La métamorphose de l’Axolotl en Salamandre rappelle aussi la légende juive selon laquelle l’Adam primordial était une créature sans intelligence qui se déplaçait en rampant : il n’acquit la posture verticale que lorsque Dieu lui donna une âme L. Ginzberg, Les Légendes des Juifs, Paris, Cerf, 1997,.... Le symbole du feu permet à Caza de faire le lien entre Prométhée, Lucifer et les Salamandres, qu’une croyance magique identifie aux « esprits du feu ». Le Salamandre Luz’ifer est la figure symbolique d’une renaissance, voire d’une résurrection. Du monde aquatique, froid et obscur, où vivent les Axolotls, s’élève un appel quasi christique : « Père, nous as-tu abandonnés ? Nous végétons dans les vallées de l’ombre, tandis que ton front touche aux lumières du ciel ! » Caza, op. cit., p. 43. Après sa mutation, le Salamandre devient un Homo erectus, dans tous les sens du terme : il acquiert la station verticale, passant de l’animalité asservie à l’« humanité » libérée, et son pénis mou d’Axolotl est devenu un phallus triomphant. L’historien de l’art Leo Steinberg a montré que l’érection sexuelle a été un symbole fréquent de la résurrection, depuis Osiris jusqu’au Christ, en passant par les dieux ithyphalliques de l’Antiquité gréco-romaine L. Steinberg, La Sexualité du Christ dans l’art de.... Conclusion Reprenant une idée avancée par Henri Bergson, Caillois considère que les comportements instinctifs des animaux ont leur double dans l’imagination symbolique de l’homme. Ce qui est instinct biologique chez le premier est représentation mythique chez le second Voir R. Caillois, Le Mythe et l’Homme, Paris, Gallimard,.... Par exemple, le comportement de la mante religieuse ou de certaines araignées a pour correspondant le motif mythique de la femelle démoniaque dévorant ou castrant l’homme qu’elle a séduit. Il en est de même pour l’axolotl, dont la néoténie, la possible métamorphose et la capacité de régénération correspondent au mythe du refus de grandir, à l’espérance d’une résurrection et au rêve de l’autoguérison. On trouve d’autres illustrations de cet imaginaire dans la culture contemporaine, quoique de manière marginale, au-delà des trois œuvres présentées plus haut. Ainsi Frank Herbert, auteur du célèbre cycle de science-fiction Dune (1969-1984), a nommé axolotl tank (« caisson axolotl ») un « appareil pour la reproduction d’un être humain vivant à partir de cellules de son cadavre » Dans l’univers ludique enfantin, marqué par les créations japonaises, on trouve une référence explicite à l’axolotl dans quelques personnages des Pokémons, créés en 1996 ainsi Wooper est une figuration simplifiée de l’axolotl avec ses branchies externes et sa queue plate. D’ailleurs le nom Wooper vient de wooper looper, phonétisation anglaise des mots japonais upa rupa (prononcer « oupa loupa ») qui désignent au Japon les axolotls vendus comme animaux domestiques. Le nom français de Wooper est Axoloto ! La créature peut se transformer en Quagsire, qui signifie « le seigneur des marécages », d’où son nom français : Maraiste. Ce n’est que métaphoriquement, enfin, que des auteurs invoquent la figure de l’axolotl. Dans son ouvrage sur les Mexicains (La Jaula de la melancolia : identidad y metamorfosis del Mexicano, 1987), l’anthropologue Roger Bartra considère qu’à l’instar de l’axolotl l’identité mexicaine est larvaire et comme condamnée à rester inachevée. Le philosophe Gilles A. Tiberghien, dans Le Principe de l’axolotl (1990), fait du voyageur contemporain le « lieu d’un devenir qui ne s’accomplit jamais », tandis que la romancière Myriam Donzelot, dans La Métamorphose de l’axolotl(2004), décrit les incertitudes psychologiques de son héroïne. ________________________________________ Références bibliographiques •R. Abernathy, « L’axolotl », in Histoires de cosmonautes, Paris, Le Livre de Poche, 1974, pp. 39-58. •R. W. Balch et David Taylor, « Le culte des OVNI », Psychologie, n° 85, février 1977, pp. 35-41. •J. Bourke, « Popular medicine, customs, and superstitions of the Rio Grande »,The Journal of American Folklore, vol. 7, n° 25, avril-juin 1894, pp. 119-146. •P. 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- La chytridiomycose | France | Axolotls et Cie
LA CHYTRIDIOMYCOSE Share L' automédication est dangereuse, un professionnel formé est le plus à même de soigner votre loulou. Les médicaments nommés le sont uniquement pour votre vétérinaire. Photos sous le texte. La chytridiomycose est une maladie infectieuse fatale affectant les amphibiens (anoures, urodèles et gymnophiones). C'est une maladie émergente provoquée par le chytridiomycète Batrachochytrium dendrobatidis, qui contribue au déclin des populations d'amphibiens dans le monde entier ; En 2004, elle affectait déjà 30 % des espèces mondiales d'amphibiens. « En moins de trente ans, les scientifiques estiment que plus de 120 espèces ont disparu et 435 ont fortement régressé »3. En Europe, les premières mortalités massives dues à ce champignon ont d'abord été constatées en Espagne, puis en France, en Suisse, en Grande-Bretagne. Il ne faut pas cependant céder à la paranoïa dans nos aquariums aucun risque A MOINS d' incorporer des plantes de rivières, des insectes, tétards de grenouilles ou autres anoures, là effectivement vous pouvez potentiellement infecter votre ou vos vos bacs et décimer toute votre population ! Les sympthômes : Léthargie et desquamation de la peau (chez les juvéniles quelques cm, mycose de la bouche). Les amphibiens de nos rivières y sont devenus sensibles probablement à cause de la pollution qui leur a ôté une part importante de leur immunité. Des mortalités de salamandre tachetée et de crapaud alyte ont été constatées dans les Pyrénées. Un vétérinaire spécialisé : "C'est forcément compliqué, la majorité des antifongiques sont contre-indiqués. On peut utiliser le chloramphénicol qui est un antibiotique mais qui semble avoir une action sur ce champignon. Mais il peut y avoir des effets secondaires ( aplasie, anémie )..." Un autre a également préconisé un antibiotique : Itraconazole, fluconazol contre Chytridiomycose. Donc vous pourrez vous appuyer sur ces conseils auprès de votre propre vétérinaire. Mais je rappelle que ce champignon ne peut arriver dans votre bac si vous respecter les principes cités plus hauts. Au début on distingue juste une tâche sombre au niveau de la bouche. Les extrémités commencent à foncer sur les axolotls de couleurs claires. Le champignon s'étend de plus en plus de façon ensuite très rapide sans traitement l'issu est fatale. Sur les couleurs foncées les extrémités blanchissent. Merci à Valériane Fuchs d'avoir partagé ses photos avec Axolotls et Cie pour aider d'autres membres. "En ce qui concerne la chytridiomycose, il y en a actuellement deux sortes. - Batrachochytrium dendrobatidis (Bd), qui touche toutes sortes d'amphibiens partout dans le monde - Batrachochytrium salamandrivorans qui est responsable de mortalités chez des salamandres européennes. La "Bd" est portée sans signes cliniques par certaines espèces d'amphibiens, mais aussi par les têtards. Elle n'infecte que les zones kératinisées de la peau (=uniquement le bec, non vital, chez les têtards). Il y a une grosse problématique de disparition d'espèces en milieu sauvage. La problématique en captivité peut aussi être dramatique... Docteur Sylvain Larrat 38 rue du Danemark, 56400 Brec'h Tél : 02 30 06 06 06 http://www.cliniqueveterinaire-benjaminfranklin.com/ . Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal Clinique vétérinaire B. Franklin, Auray, Bretagne, France. L'animal peut en être porteur sans aucun signe clinique. Donc si l'on élève depuis l'œuf le juvénile et que l'on sait que jamais un seul élément extérieur n'a été apporté dans l'aquarium, (tel des plantes, pierres non bouillies) aucun souci. En revanche si l'on achète, adopte un axolotl à une tierce personne, rien n est garanti, à moins d'avoir l'historique complet de l'individu. Un champignon asiatique microscopique est à l'origine d'une crise de la biodiversité majeure, la plus importante jamais connue. Il a entraîné un déclin sans précédent parmi des centaines d'espèces d'amphibiens, dévorant leur peau jusqu'à provoquer un arrêt cardiaque. Une catastrophe écologique pourtant passée longtemps inaperçue. Un champignon qui dévore la peau des grenouilles Batrachochytrium dendrobatidis appartient à la famille des chytrides, des champignons aquatiques qui consomment habituellement de la matière organique en décomposition. Mais, contrairement à ses congénères, Bd s'attaque à tous les amphibiens vivants : grenouilles, salamandres, tritons ... Il dévore leur peau et entraîne des desquamations et des ulcérations profondes. Comme les batraciens utilisent leur peau, très perméable, pour respirer, l'infection finit par provoquer un arrêt cardiaque . Sa virulence est particulièrement élevée chez certaines espèces, où la mortalité peut atteindre 100 %. Plus de 30 espèces d'Atelopus, des petites grenouilles d'Amérique centrale, ont ainsi été entièrement décimées. Une dissémination mondiale favorisée par les échanges internationaux Identifié en 1998, la "Bd" a pourtant commencé ses ravages dès les années 1970. Mais, c'est dans les années 1980 que l'épizootie a connu un pic, notamment sur le continent américain. Originaire d'Asie, le champignon s'est rapidement étendu au monde entier à la faveur des échanges internationaux . L'Europe semble avoir été moins touchée, mais selon les chercheurs, la catastrophe pourrait être survenue avant d'avoir été remarquée sur le continent : des déclins massifs d'amphibiens ont, en effet, eu lieu dans les années 1950 et 1960. Attribués à l'époque à l'intensification de l'agriculture , ils pourraient en réalité avoir été causés par le pathogène. Curieusement, la maladie semble avoir épargné l'Asie, d'où elle provient pourtant. Les chercheurs avancent l'hypothèse que les amphibiens asiatiques ont pu s'adapter pour résister au pathogène. Cependant, il est aussi possible que les espèces y soient tout simplement moins bien étudiées. Une nouvelle souche qui décime les salamandres européennes Le déclin semble heureusement ralentir ces dernières années. Mais, sur les 501 espèces en déclin, à peine 12 % ont commencé à se rétablir, et 39 % connaissent toujours une diminution. De plus, le champignon émerge dans de nouveaux endroits jusqu'ici épargnés, comme la Papouasie-Nouvelle Guinée ou Madagascar. Une nouvelle souche du champignon, Batrachochytrium salamandrivorans, a récemment débarqué en Europe via le commerce d'amphibiens et semble particulièrement virulent chez les salamandres locales. Une étude de Nature de 2017 montrait ainsi un effondrement massif des populations affectées. Les États-Unis et le Canada se sont déjà dotés de mesures préventives, en interdisant l'importation de 201 espèces de salamandres. En Europe, le risque d'une nouvelle extinction massive n'est pas à exclure. Nouvelle souche !!! Source : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/zoologie-ce-champignon-pire-tueur-planete-75570/?fbclid=IwAR0C9XXbluGWAr9BmFpDpog8_Uqe1JWZravMe8TBDna5tcapAGlfgpCjAOc
- Axolotls et cie, création d'un bassin
CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.
- Axolotls et cie, Clinique NAC Marseille
CLINIQUE DES NACS DE MARSEILLE OPERATIONS CATARACTE ET OCCLUSION Voici une autre clinique vétérinaire soignant les amphibiens et nos axolotls, je mettrai au fur et à mesure, les informations et opérations faites également sur nos écailles. Ils accomplissent également des miracles ! Il s'agit de la clinique vétérinaire NAC Marseille Massilian Au CHV Massilia 121 ave de Saint Julien 13012 Marseille Tél : 04 91 82 13 13 Soins vétérinaires aux NAC et animaux exotiques (lapin, perroquet, tortue...) "Cataracte chez une grenouille. Cette Litoria de neuf ans présente une opacification de ses cristallins, surtout à gauche. Elle ne semble pas vraiment gênée et continue de s'alimenter normalement. Les causes de cataracte peuvent être multiples (physiques, chimiques, traumatiques, infectieuses, métaboliques, génétiques...). Dans ce cas, les conditions de vie sont conformes avec les besoins de l'espèce. Une anomalie génétique est envisageable. Il n'existe pas de traitement médical, la seule option serait chirurgicale. Bien entendu, cette possibilité n'est raisonnable que si le handicap devient préjudiciable avec notamment l'impossibilité de s'alimenter, ce qui n'est pas son cas. "Occlusion digestive chez une femelle Physignatus coccinus (Dragon d'eau). Ce lézard a ingéré plusieurs petits graviers responsables d'une occlusion digestive. La chirurgie consiste à ouvrir l'intestin et à les retirer. Cette femelle était en période de reproduction (on commence à distinguer les oeufs sur la radio) et cherchait peut-être une source de calcium pour la fabrication de la coquille. Elle a depuis récupéré de l'intervention et pondu ses oeufs normalement."
- Axolotls et cie, isoler un axolotl, eau reposée, bulleur
Haut de page Taille aqua Taille aqua ISOLER UN AXOLOTL PRÉPARER DE L'EAU REPOSÉE Share Quand on parle de mettre un axolotl en "tupp", il ne faut pas interpréter petit tupperware alimentaire ou il peut à peine se retourner ! Un bac en plastique est plus adapté (bac à vêtements par exemple). Nathalie Chassagne Eau reposée ou non? Tout d'abord il est important de consulter régulièrement ce site http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable afin de connaître avec précision ses paramètres d'eau en sortie du robinet. Quand on se retrouve avec un taux de chlore libre ou total de 0.03 mg/l autant dire qu'il n'est même pas utile de faire reposer son eau ! youpiiii !!! Il vous faudra mettre du Sera dans votre bac infirmerie si votre eau contient de la chloramine car elle met 15 jours elle à s évaporer et est très dangereuse (chlore mélangé à de l'amoniaque...) La conductivité nous intéresse aussi car elle nous indique si notre eau est bien minéralisée (dure) ou peu (douce). Evidemment ce ne sont pas les seules données qui nous intéressent mais si vous souhaitez affiner tout cela vous pouvez par exemple me contacter via le site ou le groupe, en m'envoyant vos données. Bon à présent parlons de l'eau reposée, savez-vous pourquoi ? Parce qu'ainsi le chlore pourra s'évaporer donc ici la durée du repos dépend de deux facteurs : le taux de chlore dans votre eau de conduite si il est très faible 12 h suffiront en revanche pour d'autres ce sera 24h et pour d'autres 48 h. Si vous utilisez un bulleur le brassage de l'eau accélère l'évaporation du chlore, si il vous fallait patienter 24h vous en serez pour attendre 6 à 10 h grand maximum avec un bulleur. Vous n'avez pas d'eau reposée et il vous en faut absolument de suite ?! Achetez de l'eau de source que l'on peut se procurer dans les magasins Lidl. (non je n'ai pas d'actions chez eux mais à un moment il faut nommer clairement les choses car beaucoup s'y perdent et du coup font des bêtises). De toute façon il vaut toujours mieux changer l'eau au plus vite, imaginez que vous vous trouvez dans un garage avec une voiture en route, cette émission de carbone peut vous tuer, l'axolotl respire dans l'eau si elle est polluée vous pouvez le tuer, pas forcément de suite mais sa peau pourra présenter des lésions (que l'on voit davantage évidemment chez les couleurs claires), les reins seront en insuffisance, autant de dommages qui pourront être irréversibles, ne prenez pas à la légère ces changements d'eau. Et surtout évitez un maximum de les mettre en bac, tupp. On voit de plus en plus de personnes prendre des axolotls et faire leur rôdage ensuite tranquillement , "l'axolotl est en tupp tout va bien" euh... non vous faites le rôdage de votre aquarium et vous prenez ensuite les axos. Pensez un peu à eux, ayez de la considération. Ca n'est pas un jouet, une chose (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) Mettre ou non un bulleur ? Certains axolotls ne l’apprécient pas du tout, d'autres adorent au contraire s'y coller. Au delà de ces considérations de confort voici les avantages et inconvénients d'un bulleur : Un bac bien planté apporte suffisamment d'oxygène ainsi que les mouvements provoqués par le rejet du filtre. Le fait d'installer un aérateur dans le bac n'apporte que peu d'oxygène, en revanche ça favorise l'élimination du C02 dont les plantes ont besoin pour leur croissance. et le bulleur aspire les fumées de tabac (quand fumeurs) les vapeurs d huile de cuisson etc, il acidifie l eau également :) bref c est juste décoratif . L'été sur les aquariums montant en température c est utile mais dans ce cas uniquement la nuit quand les plantes au lieu de rejeter de l oxygène comme en journée, en prélèvent . Calculer le GH d'une eau minérale ou de source ? GH = Taux de Calcium en mg par Litres / 7.1338 + Taux de Magnésium en mg par Litres / 4.3254 Exemple avec cette bouteille d'Evian GH = Taux de Calcium en mg par Litres / 7.1338 + Taux de Magnésium en mg par Litres / 4.3254 GH = 78 / 7.1338 + 24 / 4.3254 GH = 10.9338 + 5.5486 GH = 16.48 Eau Montroucous GH = Taux de Calcium en mg par Litres / 7.1338 + Taux de Magnésium en mg par Litres / 4.3254 GH = 2.4 / 7.1338 + 0.5 / 4.3254 GH = 0.3364 + 0.1155 GH = 0.45 !!! (quasi osmosée donc). Voici plusieurs marques d'eau conseillées en aquariophilie. Un gh minimum est indispensable sinon l'au s'avère trop douce pour nos axolotls. (1ère colonne)
- Axolotls et cie, Bourses, évènements et commentaires
Bourses, évènements, concours... Share En ce moment !! Présence d'Axolotls et Cie à la Bourse aquariophile de Montauban http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/02/2209068-bonne-prise-au-marche-gare.html Photos du journaliste de la Dépêche du Midi
- Axolotls et cie, Clinique Dr Laroquette
CLINIQUE VETERINAIRE LARROQUETTE YANN Share 35 Chemin de Fretemiche, 81100 Castres Téléphone : 05 63 72 00 08 Ouvert de 8h30 à19h du lundi au vendredi et de 8h30 à 12h le samedi. J'ai amené mon axolotl chez le Docteur Larroquette, il présentait une ascite (oedème), et son corps enflait tellement que les vaisseaux sanguins rompaient, des cloques sont apparues sous le menton et au dessus des deux pattes antérieures. Le lundi l'axolotl commencait à présenter des symptômes encore discrets, le mercredi il était comme sur ces photos ! Un traitement antibiotique a été prescrit pas le docteur. Début du traitement le mercredi soir : Baytril pour un axolotl de 220 grammes. Par voie orale, 0,1 ml pendant 10 jours. Pendant le traitement une oxygénation optimale s'avère utile avec l'antibiotique qui a tendance à étouffer cet échange (peau/eau). Dès le lendemain le loulou a quasiment totalement dégonflé , mises à part ses deux pattes arrières, mais la transformation est spectaculaire ! Ses cloques ayant rompu je n 'ai pu lui infliger un bain de sel pour rétablir l'échange osmotique (et donc favoriser l'oxygénation) mais comme les plaies commencent à mycoser je le mets en bain de bleu permanent. Le souci est il en train d'être enrayé? Comme précisé par le vétérinaire, une ascite peut avoir de multiples causes : rénales, cardiaques, infectieuses) . Vu que le traitement antibiotique fait effet il est fort possible que ce soit une infection bactérienne, les autres axolotls ne présentent aucun symptôme et vont très bien, mais peut être était il porteur sain de quelque chose ou bien déficient, cela reste encore mystérieux. Le 30/11/2016 Il n'est pas joli à voir mais a dégonflé . Jour 3 : les branchies se strombosent et une cloque regonfle. J'ai donc pris la décision de le remettre avec ses copains dans l'aquarium, car le facteur bien-être est vital dans leur guérison et je sais qu'il aura de l'oxygène en quantité grâce aux nombreuses plantes. Jour 2-3-4 : Incroyable ! sa régénération a commencé les plaies qui commençaient à mycoser sont désormais propres ! Les branchies repoussent, les filaments s'étoffent ! Les plaies sont quasiement toutes cicatrisées, la peau est redevenue belle et claire. Les vaisseaux sanguins qui avaient rompus avec l'oedème se résorbent... A suivre...
- Axolotls et cie, Nécessaire à acheter avant tout
Haut de page tests tests EQUIPEMENT UTILE Une épuisette , et une raclette à algues, une micro-fibre ou tout simplement une éponge neuve avec face blanche pour gratter qui ne servira qu’à l’aquarium, vous avez également les éponges magiques que j'affectionne particulièrement. Choisissez une épuisette adaptée à la taille estimée de vos axolotls une fois adultes (pour ne pas avoir à en racheter une quelques mois plus tard !). Personnellement je préfère les attraper à la main (plus précisément à deux mains) pour éviter qu’ils ne se coincent une branchie ou tordent un doigt etc. Evidemment toujours bien se laver les mains avant de les introduire dans l’aquarium sinon on introduit des éléments pathogènes. Un aspirateur à déchets ou un simple tuyau souple transparent (à la coupe dans n’importe quel magasin de bricolage) pour siphonner les déchets (voir sur chaine youtube la façon de procéder, lien à chaque haut de page). Un aérateur (on dit aussi "bulleur" ou "pompe à air") : n'oubliez pas le tube flexible, en silicone de préférence, et la pierre ! L'aérateur est optionnel en bac correctement planté et si l'eau est bien brassée (exemple : mouvement bien visible crée en surface par l'éjection de l'eau par le filtre). Ceci surtout pour les personnes qui ont hélas décidé de ne pas mettre de vraies plantes dans leur aquarium ou utile également dans les bacs « hôpital ». Un bulleur consomme également de l'oxygène, son utilité reste principalement décorative (quoi que source de stress pour beaucoup d'axolotls), dans un aquarium correctement planté il n'a que peu d'utilité. Vpici les tests de base à absolument avoir : NO2 et NO3, Ph, Gh, Kh, (pour pousser un peu plus loin les tests Po4 et Nh3, phosphates et ammoniaque pur). Les tests peuvent s'acheter à l'unité vous n'avez pas forcement à investir dans une malette. L'idéal les tests en goutte de marque JBL vous pouvez aussi utiliser les nouveaux JBL Easy Test - 7 en 1 qui apportent également des éléments sur le CO2, le chlore et le Gh (GH = somme du ph et du Kh), mais à faire à la lumière du matin pour une bonne définition des couleurs et le no2 et no3 ne sont pas aussi fiables qu'en test en gouttes. Il suffit de déposer une goutte sur chaque réactif de la bandelette pour une utilisation précise de ce test. les tests pour verifier les parametres de votre eau (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) (Cliquez sur les images pour être redirigé vers la boutique) Utiliser les teste en gouttes JBL pour les no2 et no3 avec ces tests Share Un seau à usage exclusif des aquas (et non pour laver le sol ), un thermomètre. Des bacs plastiques par exemple bacs à rangement vendus dans des magasins type Gi*y ou La foiref***lle : beaucoup utilisent des tupperwares mais des bacs de plus grande tailles sont tout de même bien plus confortables pour vos loulous. Pourquoi ? la hauteur qui évite que votre axolotl saute hors de l'eau, et un espace un peu plus grand pour éviter tout stress. Si c est pour un simple traitement de 15/20, minutes effectivement pas besoin de beaucoup de place mais si il doit y rester une semaine voire plus pour X raisons , c est indispensable. Nuancier de JBL pour les NO3 (ligne du bas pour les axolotls) Second nuancier de JBL pour les NO3 (ligne du milieu pour les axolotls) eponges de nettoyage Ces éponges sont particulièrement pratiques pour nettoyer les parois de votre aquarium sans avoir à frotter ! Ne prenez pas celle de la marque Mr Pr**** (par exemple) qui elles contiennent un produit moussant) Et voici à quoi ressemble un bac de quarantaine ou de soins ! Vous voyez ils ont de la place pour se dégourdir les pattes. Quand on parle de "tupp" ca n'est pas d'un petit bac alimentaire tout petit qui fera dépérir votre axo au lieu de le soigner. Si vous devez partir en vacances un distributeur automatique peut s'avérer utile :) (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) Cliquez sur les images pour commander Aspirateurs de fond Bulleur à piles pour une totale autonomie, des déménagements, une filtration qui tombe en panne Bulleur aquarium Argile Montmorillonite : C’est un minéral composé de silicate d’aluminium et de magnésium hydraté. Appartenant au groupe des smectites, famille des phyllosilicates. l'argile en général est un bon aimant des métaux lourd et des intrants néfastes de l'eau elle a un défaut majeur elle rend l'eau trouble et peu colmater les filtres. Ce qui est dommage car certains l'utilisent comme floculant (pour clarifier l'eau) mais à part dans un bassin une eau trouble n'est pas normale, et il faut donc en trouver la cause (Gh trop haut, pollution de l'eau). Composition : Si (Silicon), nutriment principal dans la construction de l’exosquelette des crevettes. La coquille de la crevette sera durcie apres la periode de mue. Mg (magnésium), activateur de plusieurs systemes enzymatiques, favorise aussi la digestion de la crevette. Ca (calcium), essentiel dans amélioration de l’osmorégulation des crevettes. La Montmorillonite est une argile bénéfique aux crevettes principalement, les aidant à la mue et fortification de leur carapace, elle contient des minéraux bénéfiques pour leur santé. Améliore leur coloration, aide à l’élimination des polluants (échangeur d’ion naturel). Utilisation 10 g pour 2000 litres d’au (0.5g pour 100 litres d’au par semaine. Produit peu coûteux.
- Axolotls et cie, nourriture vivante pour juvéniles
Haut de page eclosoir Haut de page eclosoir Haut de page eclosoir eclosoir Ratio sel (lave vaisselle ou guérande) pour eau éclosion des oeufs d'artémias: 3 cuillères à café pour 500 ml d'eau. ELEVAGE NAUPLIES D'ARTEMIAS Share Nous allons aborder ici les différentes méthodes permettant de faire naître des nauplies chez soi, afin de nourrir vos juvéniles d'axolotls. Plus bas vous trouverez deux vendeurs de nourriture vivantes, des methodes pour élever vos daphnies et en bas de page vos microvers. Nauplies (1er stade de l'artémia Artemias (stade adulte) Tout d abord se procurer des oeufs d'artémias ou plus précisément des cystes. Leur qualité est vitale pour la réussite du projet. Dans la section nourriture juvéniles vous avez un vendeur de cystes de qualité top Évitez les mix d'artémias. Autrement dit le mélange sel et cystes (oeufs) leur rendement est mauvais par rapport aux mélanges que vous ferez vous-mêmes. Dosages : 3 cuillères à café de sel lave vaisselle pour une de cystes (ou autre de tout à façon on rince les nauplies avant de les distribuer) personnellement j'ai toujours utilisé celui-ci avec de très bons résultats ; pour 0,5 litre d'eau. Les doses étant posées, passons aux différentes méthodes: (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand si besoin d'un panier de rechange) Disque éclosoir (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) idéal pour les débutants car vraiment le plus simple pour la récolte, il est nécessaire d'en avoir deux afin d en lancer un dès que l'autre rend ses premiers nauplies, attention : les coquilles des cystes sont totalement indigestes et tuent rapidement les loulous. ( Vidéo explicative section réseaux sociaux puis youtube ) Le kit artemias jbl donne une belle quantité de nauplies il nécessite un bulleur. Beaucoup utilisent le robinet en dessous pour l'ouvrir sur un tamis (filtre à café perpétuel ou bien tamis à 4€ en animalerie) Pour fabriquer vos propres éclosoirs voici deux procédés assez répandus et testés depuis des années : Utiliser un bac plastique ayant par exemple contenu de la glace, cela évite de monopoliser un tupperware Il doit être translucide, il faut le noircir sur sa moitié et son couvercle (scotch noir, marqueur). Il faut également un morceau de mousse (gros trous) qui servira de cloison afin d’avoir les cystes (œufs d’un côté et laisser les nauplies une fois éclos se diriger à travers la mousse vers l’autre côté (attirés par la source lumineuse que vous aurez positionné) elle ne doit pas dépasser en hauteur afin de permettre fermer le couvercle. Il faut bien sur mettre un couvercle noir sur la boite. Il suffit de placer une source lumineuse du côté translucide et les artémias traversent la mousse vers la lumière. Il faut mettre un couvercle noir sur la boîte, cela va de soi. Il vaut mieux en mettre plusieurs en route à deux jours d'intervalle de façon à avoir des artémias de disponibles tous les jours. Le dosage est de 30 g par litre d’eau. Tamis forme panier cliquez sur l 'image pour être dirigé vers un site marchand Toujours rincer les nauplies récoltés dans le tamis afin d'ôter le sel qui comme vous le savez est nuisible aux axolotls (et puis ce sont des animaux d'eau douce...) Beaucoup utilisent de simples bacs avec bulleur et sucre au bout. Il faut débrancher le bulleur 1/4 d'heure, une demie heure avant la récolte afin que les cystes se séparent des nauplies et attirer ces dernier avec une lampe ou lampe de poche. Et oui, ils sont attirés par la lumière . Ensuite on siphonne avec un tuyau pour bulleur ou une seringue avec tuyau souple au bout. Vous pouvez les maintenir un peu plus longtemps en nourrissant les nauplies avec du Mikrozell ou ici >> oeufs d'artémias ACHAT NOURRITURE VIVANTE Achat Nourriture juvéniles Pour ceux que cela intéresse vous pouvez commander auprès de Fred : Les tarifs sont à demander au vendeur il adaptera à la quantité : Phytoplancton marin et eau douce, copepodes Marin , riz paddy pour infusoires , Catappa ( feuilles et graines) , microvers, Anguillules du vinaigre, fruits daulne, grindals. Vous pouvez le contacter via sa messagerie en lui disant que c'est de la part de Nathalie anubis38400@hotmail.com vous aurez ainsi quelques grammes supplémentaires ;) ELEVAGE DAPHNIES & ACHAT NOURRITURE VIVANTE Cet article a été partagé par Olivier. Il peut également vous fournir des souches de daphnies (tarifs et détails en fin d'article). Les Daphnies : Après quelques recherches sur le net et traduction du texte, voici une méthode pour l'élevage des Daphnies. Les Daphnies sont également connues sous le nom de "punaises d'eau" ou "puces d'eau" en raison de leur mouvement saccadé. Elles vivent dans l'eau douce et sont vraiment faciles à cultiver à la maison. Les Daphnies peuvent être données régulièrement à vos poissons afin de varier l'alimentation, ou de façon saisonnière pour favoriser la reproduction. Elles peuvent être utilisé comme aliment pour les petits comme les plus gros poissons. Contrairement aux aliments séchés ou surgelés non consommés, les Daphnies ne polluent pas l'eau. Elles restent en vie dans l'aquarium jusqu'à ce qu'un poisson les mange. Cultiver des Daphnies à la maison est économique et vous fournira une source constante de nourriture vivante sans risque de transmettre des maladies. Pour démarrer votre propre culture de Daphnies, vous devez acheter une culture de départ dans votre magasin de poissons locaux, un club d'aquariophilie, un site de vente en ligne ou un particulier. Placez le récipient que vous prévoyez d'utiliser pour la culture de Daphnies sous un éclairage. La lumière artificielle fonctionne aussi bien que la lumière du soleil, de sorte que vous pouvez par exemple placer sous une lampe dans votre sous-sol. Ajouter de l'eau dans un récipient et versez une souche de Daphnies. Ajouter un bullage très faiblement, juste pour percer la surface et empêcher l'eau de stagner et de s'appauvrir en oxygène. Maintenir la température de l'eau autour de 20-24 C°. Le mélange d'un paquet de levure sèche avec une tasse de farine de soja vous fournira une grande source de nourriture pour vos Daphnies. Incorporer 1/8-1/4 cuillère à café de ce mélange dans une tasse d'eau chaude et versez-le dans votre récipient de Daphnies. Cela créé un nuage dans l'eau. Il n'est pas nécessaire de nourrir à nouveau vos Daphnies jusqu'à ce qu'elles aient filtré et consommé toute la levure-farine (c'est à dire lorsque l'eau est devenu clair à nouveau). Éviter de sur-alimenter, car si vous polluez l'eau, les daphnies mourront. Il ne faut pas utiliser de système de filtration dans le récipient d'élevage. De petits changements d'eau réguliers sont la meilleure façon de garder la qualité de l'eau. Vous pouvez combiner les changements d'eau à la récolte en utilisant un siphon pour aspirer une partie de l'eau et filtrer à travers une épuisette. L'eau prélevée peut alors être remplacée par une nouvelle et l'épuisette sera rempli de Daphnies pour vos poissons. Vous aurez également besoin d'enlever le dépôt au fond du récipient toutes les deux semaines. Utilisez un tamis afin de trier les daphnies par taille. De cette façon, vous aurez les grandes Daphnies pour les gros poissons, les petites Daphnies pour les petits poissons et les daphnies minuscules pour les alevins. Voici quelques aliments que vous pouvez utiliser pour nourrir vos daphnies : eau verte, levure, levure active, farine de soja ou de blé, infusoires, bactéries, les plus utilisés sont la levure et l'eau verte. Pour favoriser le développement des bactéries et des micro-organismes, vous pouvez ajouter (dans une chaussette ou un bas), une petite poignée de crottin de cheval ou de terreau (ce n'est pas obligatoire) dans l'eau. Voici un lien intéressant : http://www.cerclaqua09.cerclaqua.com/eaudouce/articles/daphnies.php Une petite vidéo qu'il faut traduire pour la recette : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=bVGEZX7BTPM Exemple de recette pour nourrir les Daphnies : 1 part de spiruline 1 part de farine de riz 1 part de poudre de pois verts Si l'élevage des daphnies est prévu pour être réalisé à l'intérieur utiliser de l'eau de votre aquarium. Placez cette eau dans un récipient sur le rebord d'une fenêtre en pleine lumière. L'eau verdira en quelques jours. Pour entretenir une eau verte à l'intérieur, il vous suffit de mettre un éclairage intense de 12 à 14 heures par jour et d'y ajouter quelques gouttes d'engrais liquide par semaine (2 ou 3 gouttes pas plus). Si votre élevage des Daphnies est prévu pour être réalisé à l'extérieur, il n'y a pas besoin d'attendre que l'eau verdisse. L'élevage en extérieur est simple : - Un grand récipient avec de l'eau non chloré et sans poissons, ou mieux de l'eau provenant d'un aquarium (lors d'un changement d'eau, par exemple). Vous pouvez utiliser une poubelle ou un fût en plastique, un petit bassin préformé, une vielle baignoire... - Une souche de Daphnies et on laisse faire la nature. L'élevage des daphnies est plus simple en extérieur que dans un aquarium. L'inconvénient, c'est qu'en hiver le stock est quasiment nul. Personnellement, j'ai l'opportunité de pouvoir faire l'élevage en extérieur, alors, je n'ai jamais essayé en intérieur... Je ne distribue aucune nourriture. Je laisse faire la nature et les daphnies se développent très bien tout l'été. En hiver, même si le récipient gèle, ne le videz pas. La vase contient des œufs ''de durée'' qui attendront des conditions favorables pour éclore et donneront naissance à une nouvelle génération. ATTENTION Si vous souhaitez apporter de la nourriture à vos daphnies, il ne faut pas en mettre trop, afin de ne pas polluer l'eau et tout perdre. A L'ACHAT Disponible : - Anguillules du vinaigre 3 euros la souche - Micro-vers 3 euros la souche - Vers grindal 3 euros la souche - Daphnies magna 3 euros la souche - Granulés Tetra Discus 6 euros le 1/2 Litre (150gr), 10 euros le Litre (300gr) - Paillettes TetraMin 4 euros le 1/2 Litre (100gr), 7 euros le Litre (200gr) - Cystes d'artémia (à faire éclore) 3,50 euros les 10gr - Planorbes orange 1 euro les 10 - Crevettes Neocaridina davidi Sakura red 2 euros pièce ou 15 euros les 10 Pour toute commande et informations: olivier.c28630@gmail.com ELEVAGE DE MICRO VERS ET DAPHNIES Pour les juvéniles premier âge : Les micro vers L'élevage est très simple et s'effectue dans des pots (type confiture) avec au fond un bon cm d'un mélange d'avoines et de levure de bière (milieu de culture), les petits vers vont alors migrer sur les parois du bocal ou il sera très facile de les prélever avec un pinceau humide que je rince dans un petit pot (de yaourt en verre) remplie d'eau ils vont tomber au fond puis je les prélève et distribue avec une pipette. Voici la recette du milieu de culture que j'utilise: 4 volumes de flocons d'avoine 1 volumes de levure de bière (on peut la remplacer par un paquet de levure de Boulanger déshydratée, le milieu est 3 fois plus productif, mais dure 2 fois moins longtemps) 3 volumes d'eau. https://youtu.be/SrWSdxx8qEo L’on peut utiliser aussi pour leur culture des flocons de purée de pomme de terre, du pain, de la semoule de couscous... Verser un bon cm du mélange au fond du pot introduire la souche en surface brasser légèrement, fermer le pot et percé 3 ou 4 petits trous pour leur permettre de respirer. Le repiquage s'effectue au bout de 3 à 4 semaines. Prélever de l'ancienne souche bien 3 cuillères a café et ensemencer le nouveau pot de culture. Ensuite on ajoute une fois par semaine environ les flocons d’avoine ou de purée en n’oubliant pas d’humidifier le milieu pour permettre le développement des micro vers. Il est temps de faire un autre pot lorsque ce dernier est quasiment plein Pour les juvéniles à partir d'un mois les vers de vase vivants se trouvent dans la vase des étangs et mare et évidemment en animalerie et magasins de pêche. ils se conservent soit dans un papier journal au frais en bas du regrigerateur, soit dans de l eau de l aquarium changée tous les deux jours dans un pot en bas du réfrigérateur. Daphnies Pulex et Magna : Il faut tout d'abord se procurer une souche, les premières sont plus petites que les secondes. Puis dans de l'eau verte ou l'eau d'un de vos aquarium mettez vos daphnies il suffira ensuite de les nourrir avec des protogen infusoires de marque Hobby, on peut également en extérieur les laisser uniquement dans un bidon d'eau, les algues suffiront à les nourrir., ou encore au mikrozell comme pour nourrir les nauplies. Les vers de vase sont d'un apport nutritif nul, du coup on les utilise plutôt pour faire passer nos juvéniles à une nourriture plus conséquente après les nauplies d'artémias et on les mélange avec les pellets de 3 mm afin de les habituer au gout de ces derniers qui eux assurent un apport adpaté en protéines, minéraux, vitamines et lipides.
- Axolotls et cie, Clinique NAC de Toulouse
CLINIQUE DES NACS DE TOULOUSE Share J'ai souhaité vous parler de cette clinique car une brillante équipe y officie : les docteurs Feix, Breuil et Chappe . J'ai été stupéfaite par leurs exploits. Ils sauront également soigner vos axolotls comme l'a confirmé le docteur Chappe. Le docteur Breuil s'occupe plus spécialement des amphibiens et reptiles. "Nous n'acceptons pas que les NAC à plumes, à poils, ou à écailles, les amphibiens sont aussi les bienvenus! Voici le cas d'une petite Dendrobate (Dendrobates tinctorius azureus) qui s'est fait mangé la paroi abdominale par un grillon. Il a donc fallu anesthésier puis suturer ce magnifique animal de 2g. La calculatrice pour établir la dilution anesthésique et les lunettes loupes se sont révélées de précieuses alliées." Voici à présent une autre opération incroyable qui concerne un axolotl ! oui, oui notre cher amphibien fait partie de leurs patients : "Même les amphibiens peuvent être opérés! Voici un Axolotl (Ambystoma mexicanum) qui a subit une entérectomie (retrait d'une partie de l'intestin) cette semaine à la clinique. Un chat a malheureusement laissé traîner ses griffes dans le bocal et a perforé la paroi abdominale et les intestins !" Examen hors de l'eau sous anesthésie et avec irrigation des branchies. Il a été anesthésie exactement comme un poisson en bain puis relais goutte a goutte sur les branchies (avec Isoflurane dans l'eau). le post op est compliqué et les griffes de chat respectent leur réputation un phénomène septicémique se met en place rendant le pronostic sombre malgré les antibiothérapie mise en place" (L'issue a malheureusement été fatale pour cet axolotl qui a succombé à la surinfection, les griffes creuses des chats retenant toutes les bactéries) . "Petite vidéo montrant notre petit montage pour l'anesthésie d'un poisson. Une tubulure permet d'apporter un flux d'eau continu directement dans sa bouche. Ainsi les branchies sont toujours humides avec un poisson émergé. L'anesthésique n'est autre qu'un gaz qui est dissous dans cette eau. Et le tour est joué! " https://www.facebook.com/cliniquenactoulouse/videos/382123358644306/ Cette Rainette verte (Hyla arborea) sauvage nous a été présentée en consultation par la propriétaire du chat qui l'a agressée. Elle présentait une fracture ouverte du fémur et une fracture fermée du métatarse. Etant donné que cette petite rainette acceptait de se nourrir en captivité, la décision chirurgicale a été prise. En effet, l'amputation étant indispensable, elle n'était pas relachable. Nous avons tout de même pu poser une broche dans le métatarse fracturé. Quelques mois plus tard, sa protectrice nous a appelé pour nous informer de sa très bonne santé! Le 25/01/2016 je vous invite à visiter la page de La clinique des NAC de Toulouse :https://www.facebook.com/cliniquenactoulouse/ 17 impasse Teynier Et voici le site : http://www.clinique-nac.com/ 31000 Toulouse 05 61 57 99 63 Ne les submergez pas d'appels par respect pour leur travail, des contacts mails ou via leur page facebook ainsi que bien évidemment une prise de rendez vous pour une consultation parait le plus approprié, tous vos NAC y seront chouchoutés. Un travail aussi impressionnant méritait un encart pour féliciter des docteurs aussi dévoués et doués.