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找到 127 項與「」相關之結果

  • Forum adoptions axolotls et cie

    若要查看作用方式,請前往您的即時網站。 類別 所有文章 我的文章 Soyez les bienvenus ! Axolotls & Cie est ravi de vous accueillir. Posez toutes vos questions ici 建立新文章 Adopter ou faire adopter 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 335 Vous pouvez également proposer des commandes sur aquaterratec afin d'économiser les frais de port. Poissons, crevettes, etc 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 12 Poissons et invertébrés Présentations 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 26 Petit coin présentation de vos loulous, de vous, vos aquariums :) Concours 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 34 Ici vous pourrez poster vos photos. Celle qui recoltera le plus de votes se verra récompensée. Santé 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 21 Questions santé, soins Matériel aquario 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 8 Vous souhaitez vendre un aquarium ou du matériel? Ou bien vous avez des questions? Urodèles et anoures 追蹤 瀏覽次數 貼文次數 2 Le monde des amphibiens est vaste... 新文章 MathChameleon 8h Mon axolotl vient de mourir et j'aimerais bien savoir si c'est a cause d'un parasite ou si c'est contagieux Santé Voilà les photos que j'ai d'elle, désolé pour ce poste 按讚 1 則留言 1 Paysdeloire.mel 1d Femelles coppers disponible PAYS DE LOIRE Bonjour jais 2 jeunes femelles copper a placer 2 sœurs qui Auront 1 an en juin font 20 cm environ disponible de suite 25€ la femelle Copper cordialement ( 44 )Loire Atlantique 按讚 0 則留言 0 Kilian.axo 1d Axolotl 59 HAUTS DE FRANCE Bonjour j’ai des bébés sauvages à réserver pour dans environ 1,5mois dans le 59 😉 按讚 0 則留言 0 Forum - Frameless

  • Axolotls et cie, Nécessaire à acheter avant tout

    Haut de page tests tests EQUIPEMENT UTILE ​ Une épuisette , et une raclette à algues, une micro-fibre ou tout simplement une éponge neuve avec face blanche pour gratter qui ne servira qu’à l’aquarium, vous avez également les éponges magiques que j'affectionne particulièrement. Choisissez une épuisette adaptée à la taille estimée de vos axolotls une fois adultes (pour ne pas avoir à en racheter une quelques mois plus tard !). Personnellement je préfère les attraper à la main (plus précisément à deux mains) pour éviter qu’ils ne se coincent une branchie ou tordent un doigt etc. Evidemment toujours bien se laver les mains avant de les introduire dans l’aquarium sinon on introduit des éléments pathogènes. Un aspirateur à déchets ou un simple tuyau souple transparent (à la coupe dans n’importe quel magasin de bricolage) pour siphonner les déchets (voir sur chaine youtube la façon de procéder, lien à chaque haut de page). Un aérateur (on dit aussi "bulleur" ou "pompe à air") : n'oubliez pas le tube flexible, en silicone de préférence, et la pierre ! L'aérateur est optionnel en bac correctement planté et si l'eau est bien brassée (exemple : mouvement bien visible crée en surface par l'éjection de l'eau par le filtre). Ceci surtout pour les personnes qui ont hélas décidé de ne pas mettre de vraies plantes dans leur aquarium ou utile également dans les bacs « hôpital ». Un bulleur consomme également de l'oxygène, son utilité reste principalement décorative (quoi que source de stress pour beaucoup d'axolotls), dans un aquarium correctement planté il n'a que peu d'utilité. ​ ​ Vpici les tests de base à absolument avoir : NO2 et NO3, Ph, Gh, Kh, (pour pousser un peu plus loin les tests Po4 et Nh3, phosphates et ammoniaque pur). Les tests peuvent s'acheter à l'unité vous n'avez pas forcement à investir dans une malette. L'idéal les tests en goutte de marque JBL vous pouvez aussi utiliser les nouveaux JBL Easy Test - 7 en 1 qui apportent également des éléments sur le CO2, le chlore et le Gh (GH = somme du ph et du Kh), mais à faire à la lumière du matin pour une bonne définition des couleurs et le no2 et no3 ne sont pas aussi fiables qu'en test en gouttes. Il suffit de déposer une goutte sur chaque réactif de la bandelette pour une utilisation précise de ce test. ​ ​ les tests pour verifier les parametres de votre eau (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) (Cliquez sur les images pour être redirigé vers la boutique) Utiliser les teste en gouttes JBL pour les no2 et no3 avec ces tests Share Un seau à usage exclusif des aquas (et non pour laver le sol ), un thermomètre. Des bacs plastiques par exemple bacs à rangement vendus dans des magasins type Gi*y ou La foiref***lle : beaucoup utilisent des tupperwares mais des bacs de plus grande tailles sont tout de même bien plus confortables pour vos loulous. Pourquoi ? la hauteur qui évite que votre axolotl saute hors de l'eau, et un espace un peu plus grand pour éviter tout stress. Si c est pour un simple traitement de 15/20, minutes effectivement pas besoin de beaucoup de place mais si il doit y rester une semaine voire plus pour X raisons , c est indispensable. Nuancier de JBL pour les NO3 (ligne du bas pour les axolotls) Second nuancier de JBL pour les NO3 (ligne du milieu pour les axolotls) eponges de nettoyage Ces éponges sont particulièrement pratiques pour nettoyer les parois de votre aquarium sans avoir à frotter ! Ne prenez pas celle de la marque Mr Pr**** (par exemple) qui elles contiennent un produit moussant) (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) Et voici à quoi ressemble un bac de quarantaine ou de soins ! Vous voyez ils ont de la place pour se dégourdir les pattes. Quand on parle de "tupp" ca n'est pas d'un petit bac alimentaire tout petit qui fera dépérir votre axo au lieu de le soigner. Si vous devez partir en vacances un distributeur automatique peut s'avérer utile :) Cliquez sur les images pour commander Aspirateurs de fond Bulleur à piles pour une totale autonomie, des déménagements, une filtration qui tombe en panne Bulleur aquarium Argile Montmorillonite : ​ C’est un minéral composé de silicate d’aluminium et de magnésium hydraté. Appartenant au groupe des smectites, famille des phyllosilicates. l'argile en général est un bon aimant des métaux lourd et des intrants néfastes de l'eau elle a un défaut majeur elle rend l'eau trouble et peu colmater les filtres. Ce qui est dommage car certains l'utilisent comme floculant (pour clarifier l'eau) mais à part dans un bassin une eau trouble n'est pas normale, et il faut donc en trouver la cause (Gh trop haut, pollution de l'eau). ​ Composition : Si (Silicon), nutriment principal dans la construction de l’exosquelette des crevettes. La coquille de la crevette sera durcie apres la periode de mue. Mg (magnésium), activateur de plusieurs systemes enzymatiques, favorise aussi la digestion de la crevette. Ca (calcium), essentiel dans amélioration de l’osmorégulation des crevettes. La Montmorillonite est une argile bénéfique aux crevettes principalement, les aidant à la mue et fortification de leur carapace, elle contient des minéraux bénéfiques pour leur santé. Améliore leur coloration, aide à l’élimination des polluants (échangeur d’ion naturel). Utilisation 10 g pour 2000 litres d’au (0.5g pour 100 litres d’au par semaine. Produit peu coûteux. ​ ​ ​ ​

  • Plaies, blessures | France | Axolotls et Cie

    BLESSURES, PLAIES Share ​ Les axolotls se blessent facilement cela peut être occasionné par une décoration trop coupante ou un de ses congénères! Et oui ils sont brutes, et étant un peu myopes, se croquent parfois par erreur. Voici donc la procédure à suivre en cas de blessure : D'abord, il faudra déterminer la gravité de celle-ci afin de décider s'il faut ou non mettre l'axolotl en bac infirmerie. Il n’est pas toujours nécessaire de mettre son axolotl en bac, cela génère un stress important et peut aggraver une situation.Si la plaie saigne peu ou pas, qu'elle est petite, inutile de l'isoler, mais surveillez qu’aucune mycose ne s’y installe. La régénération fera le travail. Dans la nature on ne lui court pas après avec du bleu de méthylène . Si vous n'avez pu faire une solution trempez la pointe d'un couteau dans l'eau puis dans la poudre cela fera une dose pour le traitement d'une plaie (l'eau doit être bleue claire) si c'est pour une utilisation anti-stress utilisez la pointe d'un cure-dents. Le laisser au calme dans son aquarium si possible en éteignant la lumière ça le détendra. Par contre, si la plaie semble plus profonde, propice à l'infection, il faut isoler l'axolotl dans un bac de plastique avec de l'eau fraîche (qui devra être changée tous les jours). Si la blessure vient à s'infecter, il sera nécessaire d'utiliser du bleu de méthylène (consultez la fiche Bleu de méthylène plus bas). Il faut savoir également qu'une température plus basse permettra à la blessure de guérir plus rapidement. Durée du traitement 3 à 4 jours. QUANTITÉ : Il est important de ne pas abuser de ce produit. Même en petite quantité, il fait effet. On recommande, pour une solution à 1% d'ajouter 1 goutte pour 1 litre. Pour une solution à 5%, 2 gouttes pour 10 litres. Si le produit n'est pas sous forme de compte-goutte, il est possible d'utiliser une seringue sans aiguille. Une goutte représente environ 0,050 ml. Le mode d'emploi pour fabriquer sa propre solution ainsi que les dosages sont détaillés dans le document en bas de page. Point important : on utilise le bleu de méthylène que dans le cas d'un empoisonnement aux nitrites ou bien une blessure grave, un petit bobo ne nécessite pas de tremper le loulou dans ce médicament qui n'est pas inoffensif. Alors n'en abusez pas s'il vous plait. Vous pouvez également tamponner la plaie avec de la bétadine ou du mercurochrome puis remettre votre axolotl dans l'eau, cela peut lui éviter également des mycoses. Les blessures par des griffures de chats arrivent fréquemment, hélas, soit parce que la personne n'a pas pensé à protéger l'aquarium, soit parce qu'elle a dû mettre en bac temporaire son ou ses axolotls ; ou bien encore parce que ses chats ont toujours "été adorables et n'ont jamais par le passé fait de mal aux axolotls ou s'y sont même intéressé... Bref, toutes ces raisons sont mauvaises ! On protège toujours des prédateurs ! Même si ça n'est que pour jouer et par curiosité, le chat peut infliger de très sévères blessures aux axolotls. Voyez déjà sur la peau humaine les dégâts, alors sur la peau tendre d'amphibiens, la cata ! L'accident a eu lieu : ​ Un vétérinaire doit intervenir dans maximum les 2 à 3 heures qui suivent, car les griffes creuses du chat véhiculent des bactéries, ainsi même un animal correctement opéré et suturé ne sera pas assuré de s'en sortir et pourra succomber dans les heures qui viennent à une infection. Ne tentez rien vous même ! Cela paraît fou de le préciser mais certaines personnes seraient enclines à recoudre elles-mêmes l'animal! Vous n'êtes pas vétérinaire et ne pouvez vous imposer professionnel ! Il faut un espace stérile, du matériel pointu, des connaissances en sédation avec de proposer une anesthésie stable à l'amphibien. Vous avez une liste de vétérinaires ici , au pire le votre pourra se faire assister ou conseiller par un de ces spécialistes. Il faut préférer une euthanasie rapide aux clous de girofle plutôt que laisser souffrir votre loulou si vous ne pouvez le faire soigner très vite par un vétérinaire, même si comme la plupart des amphibiens il ne peut exprimer sa souffrance et continue à nager, ne vous imaginez pas que celle-ci n'est pas existante ! Son système nerveux est très développé, l'éventration est extrêmement douloureuse voir insupportable. ​ Voici un axolotl adopté par Sigrid Isloor, il a une double pate, certainement suite à une mauvaise repousse. Cela lui occasionne également une paralysie du coté droit elle doit donc lui faire des exercices de stimulation avec un gant, suite aux recommandations du vétérinaire. Twopatte L'axolotl de Manon présente des plaies ainsi qu'un cloaque abîmé, comme brûlé. Lors de la première consultation, la vétérinaire, Dr Latre-Grüss Aurélie de la clinique Vet Auvergne a constaté les lésions et effectué un prélèvement pour l'envoyer à un laboratoire également spécialisée dans les axolotls. Elle n'était pas sûre à 100% de le sauver car il était bien attaqué, en fonction des résultats de l'analyse et de l'antibiogramme elle a donné le traitement. ​ Bains de sel tous les deux jours et injection d'antibiotiques tous les jours dans les antérieurs avant, au niveau du biceps, un jour une patte et l'autre jour l'autre afin de ne pas traumatiser les chairs du loulou. Pas de piqûre dans les membres inférieurs car cela provoquerait des déreglements et lésions du sysème nerveux et interne comme précisé par la vétérinaire. Crème pour les plaies de la peau Seringue pour le "gavage" nourrissage vu que cet axolotl ne mangeait plus du tout. Donc soit en écrasant des pellets et faisant une mixture un peu liquide pour lui faire ingérer. Clinique VET ' AUVERGNE 48 Rue des Plaines 63800 COURNON D'AUVERGNE Tél : 04.73.84.13.97 ​ https://www.vet-auvergne.fr/

  • Hypoalbuminémie | axolotls-cie

    Hypoalbuminémie Julien GOIN vétérinaire NAC ​ Clinique Vétérinaire des 1001 pattes 45, rue du Temple 45170 NEUVILLE AUX BOIS 02 38 75 97 90 https://www.clinique1000pattes.fr/nos-equipes/lequipe-de-neuville-aux-bois/veterinaire-nac-julien-goin/ ​ Julien Goin spécialiste NAC a eu à soigner un axolotl subissant un épanchement de liquide. "Une petite photo de Titi, un axolotl venu à la clinique pour un problème d'épanchement abdominal (accumulation anormale de liquide dans le ventre). Titi a eu droit à une échographie abdominale, et a pu rentrer chez lui après une petite "vidange" pour le soulager !" ​ "Nous avons ponctionné tout le liquide (voici la photo correspondante de la totalité du volume ponctionné). L'analyse du liquide n'a rien montré (liquide ayant la même densité que l'eau, sans élément inflammatoire), l'échographie abdominale non plus. Une prise de sang est prévue prochainement. Il a été vermifugé pour le moment (en effet, une des causes possibles est une hypoalbuminémie : carence sanguine en protéine entraînant une fuite du plasma sanguin vers la cavité abdominale). Merci au Docteur Vétérinaire Julien Goin pour ce partage. N'oubliez pas que les petits bobos de vos axolotls peuvent se soigner à la maison mais seuls des professionnels sont habilités pour les cas plus importants !

  • Trachycephalus-resinifictrix-grenouille | France | Axolotls et Cie

    Grenouille Lait Trachycephalus Resinifictrix Share Je vous présente la Trachycephalus Resinifictrix "Grenouille lait". Cette grenouille peut se retrouver en terrarium (Toutefois elle est très rare et de plus soumise au CDC). C'est une petite grenouille de 7,5 à 10 cm, qui vit dans les forêt tropicales. C'est une espèce active la nuit. Pourquoi l'appelle t'on grenouille de lait à votre avis ? Et bien, grenouille de lait car cette petite grenouille exsude une substance épaisse et gluante en cas de besoin. Cette substance toxique désagréable ne plait pas trop aux prédateurs. Ce qui permet à notre petite grenouille lait de pouvoir s'échapper. ​ ​ ​ ​ ​ Article et photos de Justine Gaïa Leroy

  • Axolotls et cie, Clinique Dr Laroquette

    CLINIQUE VETERINAIRE LARROQUETTE YANN Share 35 Chemin de Fretemiche, 81100 Castres Téléphone : 05 63 72 00 08 Ouvert de 8h30 à19h du lundi au vendredi et de 8h30 à 12h le samedi. ​ ​ J'ai amené mon axolotl chez le Docteur Larroquette, il présentait une ascite (oedème), et son corps enflait tellement que les vaisseaux sanguins rompaient, des cloques sont apparues sous le menton et au dessus des deux pattes antérieures. Le lundi l'axolotl commencait à présenter des symptômes encore discrets, le mercredi il était comme sur ces photos ! Un traitement antibiotique a été prescrit pas le docteur. Début du traitement le mercredi soir : Baytril pour un axolotl de 220 grammes. Par voie orale, 0,1 ml pendant 10 jours. Pendant le traitement une oxygénation optimale s'avère utile avec l'antibiotique qui a tendance à étouffer cet échange (peau/eau). Dès le lendemain le loulou a quasiment totalement dégonflé , mises à part ses deux pattes arrières, mais la transformation est spectaculaire ! Ses cloques ayant rompu je n 'ai pu lui infliger un bain de sel pour rétablir l'échange osmotique (et donc favoriser l'oxygénation) mais comme les plaies commencent à mycoser je le mets en bain de bleu permanent. Le souci est il en train d'être enrayé? Comme précisé par le vétérinaire, une ascite peut avoir de multiples causes : rénales, cardiaques, infectieuses) . Vu que le traitement antibiotique fait effet il est fort possible que ce soit une infection bactérienne, les autres axolotls ne présentent aucun symptôme et vont très bien, mais peut être était il porteur sain de quelque chose ou bien déficient, cela reste encore mystérieux. Le 30/11/2016 Il n'est pas joli à voir mais a dégonflé . Jour 3 : les branchies se strombosent et une cloque regonfle. J'ai donc pris la décision de le remettre avec ses copains dans l'aquarium, car le facteur bien-être est vital dans leur guérison et je sais qu'il aura de l'oxygène en quantité grâce aux nombreuses plantes. ​ ​ Jour 2-3-4 : Incroyable ! sa régénération a commencé les plaies qui commençaient à mycoser sont désormais propres ! Les branchies repoussent, les filaments s'étoffent ! Les plaies sont quasiement toutes cicatrisées, la peau est redevenue belle et claire. Les vaisseaux sanguins qui avaient rompus avec l'oedème se résorbent... A suivre...

  • Axolotls et cie, les algues

    lampe anti algues UV IDENTIFIER LE TYPE D'ALGUES Share Inhibiteur d'algues Chihiros Doctor Twinstar il en reste un contact naty440@gmail.com Nous allons identifier chaque type d’algues d’eau douce puis apprendre comment les éliminer. Il faut cependant savoir que sur un bac nouvellement installé il est normal d’avoir des algues, il ne faut pas s’inquiéter, tout va rentrer dans l’ordre sans intervention de votre part. En revanche, dans un bac normalement rodé la prolifération d’algues vient toujours d’une carence, d'un éclairage qui n’est pas adapté ou bien des paramètres et de la qualité de votre eau. Une explosion d’algues est signe d’un déséquilibre important. Les algues profitent d’un excès de nitrates (No3) ou phosphates (PHo4) ou du manque d'un oligoélément qui paralyse la croissance des plantes. Un filtre mal entretenu accélère la pousse des algues en laissant dans l'eau des nutriments qui leur profitent. Les filtres produisent des nitrates et une quantité trop importante de nitrates fait pousser les algues ! il faut donc laver et entretenir soigneusement ses filtres. On distingue 2 grands groupes d'algues : Les macro-algues qui sont fixées en thalle (organisées comme une plante) et le phytoplancton, qui flotte en pleine eau (trouble l'eau). Pour limiter ou éviter l'invasion des algues au démarrage d'un nouvel aquarium Il est conseillé de : - planter un maximum de plantes à croissance rapide (cf liste dans section « plantes pour nos loulous ») pour créer une concurrence, ( quitte à retirer certaines d'ici 6 mois quand l'équilibre commencera à s'améliorer et à les remplacer petit à petit par d'autres plantes qui poussent moins vite mais qui seront plus grandes ou plus décoratives ; Anubias, Echinodorus) - ne pas allumer tous les tubes néons ou led d'un seul coup pendant 12 heures.... mais ne brancher que les 2/3 de l'éclairage pendant 10 heures environ puis augmenter petit à petit sur 2-3 mois. Pour limiter la présence d'algues, il faut -un bon éclairage ,1 Watt pour 2 litres d'eau . En lumen : idéalement 30 lumens par litre ) pendant 11 à 12 heures et d'une seule traite.( pas de coupure, les plantes n'apprécient pas vraiment . Pour nos axolotls l’on peut nettement diminuer ce nombre de lumens bien entendu mais il faut choisir les plantes adpatées (cf section plantes) qui seront des plantes à croissance rapide ce qui permet de concurrencer les algues ; -Des leds d’une température (cf section éclairage) de 6000 à 7000 K ou bien des tubes néon changés chaque 10 à 12 mois . Après ce laps de temps, ils éclairent toujours, mais leur spectre a changé et ce sont les algues qui en profitent. - des taux de Nitrates et Phosphates maintenus bas: L'effet majeur des nitrates est de booster la croissance des algues, puisque ce sont leurs nutriments de base. - un taux de fer bien surveillé. Trop de fer encourage les algues et pas les plantes. On recommande en général un taux de fer de 0.05 à 0.1mg/l . Mauvais conseils Éviter d'utiliser des produits anti-algues, qui bouleversent l'équilibre de l'aquarium et créent d'autres problèmes. Les anti-algues agissent aussi sur les plantes par des inhibiteurs de croissance, ils ne bloquent pas que la pousse des algues.... mais ils arrêtent aussi la croissance des plantes ce qui favorise à nouveau la poussée des algues et donc le remède est pire que le mal ! Il est parfois recommandé de faire une coupure d'éclairage de 4-5 heures en pleine journée ! Ceci porte atteinte aux algues , mais surtout aux végétaux supérieurs que sont les plantes. On parvient à limiter les algues en respectant des règles de base - changements d'eau réguliers 30% par mois. Surpopulation = pollution. - beaucoup de plantes, et privilégier les plantes à pousse rapide. - pas de surnourrissage. - surveillance régulière des nitrates et phosphates. Il est inutile et néfaste de viser un taux de zéro No3 ni zéro Po4, un peu de Nitrates et de Phosphates sont nécessaires. Idéalement un taux de 15-20 mg/L de NO3 et un taux de 1 mg/L de Po4 permet d'éviter des poussées d'algues et favorise la pousse des plantes ! Si malgré tout votre taux de phosphates est trop élevé vous pouvez utiliser JBL Phosex ultra En cas de manque de No3 il est recommandé d'espacer les changements d'eau ou même de polluer légèrement le bac en augmentant par ex les distributions de nourriture pour augmenter un peu la charge d'Azote.On peut aussi ajouter simplement du Nitrate de potassium, (KNO3). Bien nettoyer les nouvelles plantes pour éviter d’intégrer des algues dans votre aquarium, en y ajoutant quelques gouttes de javel mais jamais plus d’une minute dans ce mélange. Les algues siliceuses ou diatomées Elles sont présentes sur les roches, éléments du décor ou bien même sur le sable. Il s’agit le plus souvent d’algues présentes sur un bac tout jeune comme nous l’avons vu plus haut. Sur un bac plus ancien cela signifie que l’éclairage n’est plus suffisant ou bien que l’eau ne contient plus les nutriments nécessaires. Dans un nouveau bac, les algues brunes (diatomées) sont presque inévitables mais elles sont peu envahissantes. Elles disparaissent en général toutes seules en 1 ou 2 mois dès que l’équilibre de l'aquarium s'améliore. Il n'y a pas encore d'équilibre entre la quantité des plantes, le nombre des poissons et les doses de nourriture distribuées dans le bac. La population bactérienne de l'aquarium est en cours de développement, la plantation doit s'étoffer, bref l'aquarium a besoin de temps pour qu'un équilibre plus ou moins précaire se mette en place. Normalement, si les paramètres de l'eau et l'éclairage sont bons, les algues brunes s'éclipsent avec le temps. Selon les régions, l'eau de distribution peut présenter une teneur élevée en silicates, (il peut y avoir jusqu'à 30 ou 40 mg/l de dioxyde de silicium (SiO2) ) dans un tel cas, l'utilisation d'eau osmosée peut s'avérer indispensable. Algues encroûtantes, tapissantes Elles arrivent très vite dans un nouveau bac, et sont généralement signe que l'équilibre est bon . Elles sont relativement discrètes, poussent sur le décor et les vitres, mais n'envahissent pas tout . Les escargots ( les Neritinas surtout ) et la plupart des poissons herbivores les mangent. Sur les vitres d’un aquarium destiné aux axolotls on les retire simplement en employant comme "grattoir" une ancienne carte de crédit ou une carte de fidélité. Ca ne raye pas les vitres et c'est très efficace. Algues vertes filamenteuses Elles poussent dans les bacs en bonne santé, bonne nouvelle non ? Elles ont les mêmes exigences que les plantes, leur apparition est bon signe , elles sont moches , mais non nocives, il suffit de les retirer à la main ou en les enroulant autour d'un bâtonnet (barbe à papa ), car elles entrent en concurrence avec les plantes et consomment les mêmes nutriments.. Oedogonium Elles se présentent sous la forme de filaments de 2 à 20 mm, solidement accrochés aux feuilles ou au décor. Ces "poils "sont très fins et verts clair et recouvrent rapidement la face supérieure des plantes comme une fourrure... A ne pas confondre avec les algues pinceau. Elles s'installent sur les feuilles hautes, près de la lumière et toutes les plantes peuvent être ainsi habillées. Ces algues se reproduisent très rapidement et peuvent envahir un bac qui a un taux de nitrates trop important. Méthode naturelle : Pour les éradiquer il suffit en général de retrouver les bons paramètres de l'eau en faisant baisser les phosphates et surtout les nitrates par des gros changements d'eau réguliers. Les Ampullaires, les planorbes et certains poissons les broutent. On peut aussi diminuer le phospahates et nitrates en employant des résines ou masses filtantes spéciales du genre Nitrat-ex ou Phos-ex. 9 fois sur 10 il suffit de rétablir des bons paramètres pour faire disparaître les algues. Il ne sert à rien de traiter avec un produit anti-algues si on ne trouve pas la cause de leur prolifération, elles reviendront systématiquement et les plantes seront de plus en plus affaiblies. Bon nombre d'algicides contiennent du cuivre, qui est très nocif pour les invertébrés du bac et qui donc va tuer les escargots et crevettes, qui sont des auxiliaires précieux dans la lutte contre les algues vertes. Les poissons sans écailles, comme les Loricariidés n'apprécient pas non plus l'accumulation de cuivre. Et évidemment l’axolotl qui en mourrait très rapidement. La cyanobactérie (algue bleue/verte visqueuse) Les poissons ou escargots ne les mangent pas car elles sont toxiques et les produits anti-algues du commerce n'ont pas d'effet. Elle survient plus facilement dans les bacs où le taux de nitrates est quasi nul voir non mesurable. Il est donc parfois nécessaire d'ajouter du nitrate de potassium (KNO3) Mais avant de jouer à l’apprenti chimiste venez demander conseil, une hausse trop rapide aurait des effets ravageurs. Jamais plus de 5ppm au final. Et il faut surtout avoir confirmation sur l’identification de l’algue. Comment s'en débarrasser de manière naturelle ? Il faut en enlever la plus grande quantité possible en les siphonnant chaque jour, en nettoyant très attentivement les pièces du décor qui sont atteintes (les laver dans 70% de javel et 30% d’eau puis bien rincer et sécher), en changeant plus d'eau et plus souvent, bref en améliorant nettement la qualité de l'eau du bac. Mais ce n'est pas tout... La cyano est présente sur terre (et en rivière ,lacs et mer ) depuis 3.5 milliards d'années. Elle est adaptée pour survivre ! Elle utilise le carbone présent dans l'air et dans l'eau , donc en cas de départ de cyano , il faut impérativement couper le co2 , si vous en injectez. ​ Les changements d'eau ne feront pas de miracle, en effet la cyanobactérie utilise le carbone de l'air et les nitrates ne sont pas les seuls responsables de sa propagation d'ailleurs. Les produits anti algues sont inefficaces !! ​ Les causes : une eau saturée en nitrates , phosphates et silicates et autre matières organiques dont le seuil a dépassé le raisonnable, les tests ne les détectent pas et cette eau amène une nourriture permanente aux cyano. l'eau n'a pas une apparence "sale" pour cela elle peut même être cristalline) ​ Souvent les multiples tentatives pour faire disparaître cette "algue" uniquement via des chagements d'eau et un black out sont vaines, l'on constate leur retour après trois jours Le purificateur d'eau , resi-filtre clean water de zolux fonctionne bien et un jour après plus de trace de cyano normalement. L'éclairage n'est pas la cause de tout mais effectivement comme une eau peu oxygénée (donc pensez aux plantes oxygénantes) et un milieu stagnant, tous ces éléments favorisent grandement son apparition ! Résumé : aqua bien planté, eau bien brassée et oxygénée et vous pourrez éviter son apparition. Il s’agit d’algues rouges qui peuvent se présenter sous une couleur noire, verte également. Elles poussent en touffes drues sur les plantes à croissance lente comme les anubias, certaines fougères ou echinodorus et meme sur votre sol. Elles apprécient le courant , on les voit souvent dans les zones bien brassées de l'aquarium et sur le tuyau de sortie du filtre. Elles proviennent souvent d’un manque de phosphates. Ou bien d’un déséquilibre entre phosphates et nitrates (la cause principale de nombreuses algues) Un ratio de 10 en nitrates contre 1 de phosphate est idéal ( 10 mg/l de nitrates pour 1 mg/l de phosphates ). Toutes ces algues profitent « grâce » à une mauvaise maintenance : changements d’eau peu fréquents ou irréguliers, idem pour vos masses filtrantes. Personnellement j’ai eu à lutter contre ces algues amenées par des plantes nouvelles qui étaient atteintes, il a suffit de les placer avec de l’eau de leur aquarium dans un seau dans le noir 15 jours et les plantes encore atteintes sont restées une à deux semaines de plus jusqu’à éradication de cette algue. Les algues pinceau Les algues vertes sont, quant à elles, liées à une lumière trop intense. Elles recouvrent le décor, le sable, les vitres et les plantes. Il suffit pour les éliminer de réduire l'éclairage ou de changer la puissance des néons. Elles sont également souvent présentes lorsque l'aquarium est exposé à la lumière extérieure, au soleil. Dans ce cas, seul le déplacement du bac pourra remédier au problème ou occulter les fenêtres. Les algues brunes , à l'inverse, sont liées à un manque de lumière. Elles sont souvent présentes lors de la mise en eau de l'aquarium, et disparaissent d'elles même en quelques semaines. Elles se propagent sur les plantes et le décor, comme une fine poussière de rouille. En frottant doucement avec le doigt, elles disparaissent. Les autres algues, comme les algues bleues, les algues brunes filamenteuses, les algues en pinceaux sont principalement dues à un mauvais équilibre dans l'aquarium. Il n'est donc pas rare de les rencontrer dans un bac nouvellement mis en eau, ou mal entretenu. Des taux de nitrates et de phosphates trop élevés profitent aux algues qui se propagent alors rapidement. Vérifier les paramètres de l'eau de l'aquarium. Quelques conseils pour lutter contre les algues : Surveiller la bonne santé de vos plantes, elles sont en conccurence directe avec les algues. Faites un entretien régulier de l'aquarium en changeant 20% de l'eau chaque semaine, en prenant soin de siphonner le fond avec le tuyau. Réduire momentanément la durée d'éclairage Vérifier le bon état des tubes néons. Au bout d'un an, il faut les changer. T ester la qualité de l'eau de l'aquarium : un taux de nitrates élevé est souvent responsable de l'apparition d'algues. Tester également les phosphates. Il faut avoir une proportion de 10 pour 1 entre nitrates et phosphates : avec un taux de nitrates à 10, il faut un taux de phosphates à 1. Un désequilibre entre phosphates et nitrates profite aux algues. Diminuer la quantité de nourriture et augmenter les changements d'eau si le taux de nitrates est trop élevé. Eliminer toutes les feuilles de plantes atteintes par les algues , ceci évitera leur propagation. Si votre population le permet, préférer une eau plutôt acide, un ph basique favoriserait la prolifération des algues. En aquarium planté, ajouter des plantes à croissance rapide , elles absorbent les nitrates et éviteront aux algues de se propager. Plus il y a de plantes, moins il y a d'algues ! Eviter d'apporter trop d'engrais liquide à vos plantes : un excès favorisent les algues. Bien sûr, veiller aussi à ne pas surpeupler votre aquarium , la pollution qui en découle favorise les algues. Dans tous les cas, n'utiliser jamais de produits chimiques pour en venir à bout. Ils sont néfastes à l'équilibre de l'aquarium et sont peu efficaces. En outre, bien souvent, si il y a eu un résultat, les algues reviennent par la suite puisque la cause du problème n'a pas été éliminée. Au lieu de tenter les produits chimiques, dans les cas extrêmes, vous pouvez tenter de plonger l'aquarium dans le noir complet durant 5 jours. Cette technique semble faire ses preuves, même si là encore ça ne règlera pas la cause du problème. Dans tous les cas, soyez patients, les algues dans un aquarium récent sont normales. Au bout de 6 mois maximum tout doit être rentré dans l'ordre. 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  • Axolotls et cie, création d'un bassin

    CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.

  • Anidoc' Clinique Vétérinaire | France | Axolotls et Cie

    Rétention d'oeufs : Ce terme n'est pas le plus adapté nous l'utilisons à tort, voir explications en bvas de page CAS N°1 Anidoc' Clinique Vétérinaire La Clinique vétérinaire Anidoc' se situe à Ouville-la-rivère en Seine Maritime au 98 Impasse du Moulin 76680 Ouville-la-Rivière Vous pouvez les joindre au 02 35 83 02 10 ou via mail : contact@cliniqueveterinaire-anidoc.com La clinique dispose également d'un site : http://www.cliniqueveterinaire-anidoc.com/ ​ ​ ​ "Stérilisation d'une femelle axolotl qui nageait sur le coté à cause d'une trop importante quantité d’œufs dans son abdomen. L'axolotl étant un amphibien, l'anesthésie s'initie dans l'eau au sein d'un bac d'induction. Puis, avec un système de pompe l'eau contenant le produit anesthésique est aspirée et irrigue les branchies du patient sortie de l'eau. Tout s'est bien passé. Elle nage aujourd'hui normalement !" ​ ​ Merci à la Clinique Anidoc' pour ce partage et pour son travail incroyable ! Rétention d'oeufs CAS N°2 Voici l'histoire d'ELodie Guillen, et plus précisement celle de Milli son axolotl : ​ Description : Milli axolotl femelle âgée de 2 ans ​ Symptômes : Les dernières pontes elle ne sortait que les poches transparentes qui enveloppent les œufs et était anormalement grosse. ​ Première visite à la Clinique des NAC à Toulouse avec le Dr. Feix, on lui a fait une radiographie qui a montré que ses poumons étaient compressés donc le Docteur a décidé de faire une ponction afin de prélever un échantillon de liquide qui s’avère être une infection dûe à une bactérie, Milli a eu à un traitement, soit 0,03mg une fois par jour de Baytril pendant 1 semaine. Ne voyant aucun changement je la ramène chez le vétérinaire. ​ Seconde visite à la clinique, le vétérinaire décide de faire une échographie qui montre un amas d’œufs donc deuxième diagnostic rétention d’œufs, avec tout de même une diminution du liquide donc les marches à suivre sont de nous laisser deux semaines afin de lui permettre de pondre, pendant ce laps de temps l’eau est maintenue à 14°C, changement de place des décorations et des plantes pour aider à la stimulation des mâles et de Milli . Deux semaines ont passé Milli n’a pas pondu, elle a de nouveau grossi, ne mange que très peu et a du mal à se déplacer donc je la ramène chez le vétérinaire. ​ Troisième visite , le vétérinaire constate qu'elle a énormément grossi et que nous allons essayer une dernière tentative en lui injectant une dose d’ocytocine afin de lui permettre d’expulser les œufs « naturellement » et il m'explique que cela échoue l'on passera à l’opération. Après l’injection Milli n’a montré aucun changement de comportement, elle a évacué un peu de mucus mais rien de plus donc le vétérinaire décide de l’opérer l’après-midi même. La situation était bien plus grave que pensée, pendant l’opération le Dr. A découvert que Milli avait fait une ponte intra-abdominale avec perforation de l’utérus. Le diagnostic final est que Milli a eu une infection aux ovaires qui l’empêchait de pondre normalement malgré les prises de spermatophores, cela lui a donc provoqué la perforation de l’utérus. Les œufs étaient pour une grosse partie collés sur la paroi abdominale et en très mauvais état. Milli avait encore dans son corps une très grosse partie de liquide, avec cependant très peu de bactéries pathogènes. J’ai donc décidé de la laisser partir car elle n’avait que très peu de chance de s’en sortir et je souhaitais lui éviter toutes souffrances supplémentaires. Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen "La rétention d'oeuf me semble pouvoir être une conséquence d'un grand nombre de facteurs, allant d'une pathologie concomitante comme dans le 2ème cas, à un niveau de stress (ex : habitat inadapté) élevé qui bloque la ponte. Au final, la présence d'oeufs retenus doit déclencher la recherche d'une cause sous-jacente. Comme toutes les maladies, il y a une part de hasard, oui. J'ai l'impression que l'absence de mâle devrait inhiber la ponte dans la majorité des cas, mais je ne trouve pas d'étude sérieuse qui nous indique si c'est vraiment un facteur de risque de rétention de ponte. Jusqu'à un certain point, une femelle devrait être en mesure de résorber des œufs non pondus, si elle n'a pas d'autre problème. La présence d'un mâle sera plus physiologique, si les animaux sont par ailleurs en bonne santé. La reproduction peut être coûteuse sur le plan énergétique pour les femelles, et accélérer une maladie sous-jacente. La quantification des risques d'une situation par rapport à l'autre ne me parait pas simple en l'absence de données chiffrées. Subjectivement, je trouve que faire des groupes plus naturels en incluant un mâle devrait être mieux, mais ce n'est pas prouvé à ma connaissance." ​ Sylvain Larrat Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal En bref : les avis ne sont pas partagés sur la rétention d'œufs ou non, sur des milliers de membres à travers la France seuls quelques-uns souhaitent croire qu il n y a aucun risque à maintenir des femelles sans mâles. En fait cela ne posera aucun souci à certaines femelles c'est vrai ! Comme me l a expliqué un vétérinaire c est également dû à une légère pathologie propre a certaines femelles, oui mais lesquelles? Et bien justement l'on ne peut le deviner. Donc le fait de ne pas savoir si vos femelles n'auront pas de souci implique qu'il faut les maintenir avec au moins un mâle en âge de maturité sexuelle. Comment peut on dire aucun souci, vu que justement c est un risque. le principe de précaution ne prévaut 😵 il pas? " Je suis totalement d’accord avec les écrits du Dr. Larrat. Par ailleurs il n’y a pas réellement de « rétention d’œuf », ce sont des rétention ou stases folliculaires, (ou œufs non fécondés). C'est un abus de langage, lorsque l’on parle de rétention d’œuf, on pense à un œuf bloqué, ou alors un bébé bloqué … le terme scientifique est une « dystocie ». Ce n’est pas le cas chez les axolotls. En fait on observe des absences de ponte ou surproduction de follicules ou les deux. Et normalement une femelle si elle n’a pas de mâle, ou un environnement non adapté à la ponte, va faire peu d’ovocyte qu’elle est capable de résorber. Les « rétentions d’œuf » ou stase folliculaire…ou quelle que soit la manière dont on les appelle, sont très souvent la conséquence de quelque chose d’autre, et c’est souvent l’arbre qui cache la forêt. Ce sont rarement des urgences, elles répondent très mal aux « traitements classiques des rétentions d’œufs » (calcium, injection d’hormones…) et si on se contente de regarder cela, en général ça finit mal à moyen terme. Il est difficile de faire des vérités générales, et recommandations valables de manière générale. Nous n’avons pas de données chiffrées comme le souligne le Dr. LARRAT. J’ai plusieurs clients qui ont une ou deux femelles seules depuis des années sans aucun soucis. J’ai de nombreux clients qui perdent leurs femelles par épuisement, blessures, harcèlement dominance des mâles, ou en tout cas cela constitue un facteur prédisposant aux maladies. ​ Mais effectivement dans certains cas il y a des femelles qui se mettent à faire pleins d’ovocytes alors qu’il n’y a pas de mâles. La présence de mâles peut les aider à les éliminer (pondre), mais on revient sur le débat précédent, en général c’est qu’il y a un autre problème derrière … Normalement une femelle n’est pas censée générer des ovocytes en quantité si elle n’entre pas en reproduction, et même si elle est perturbée pendant la ponte et ne peut pas pondre, elle est censée les résorber sans problème. " Dr Blanc

  • Mycoses | France | Axolotls et Cie

    MYCOSES & FLAVOBACTERIUM ​ MYCOSES : CHAMPIGNONS ​ ​ Symptômes : Un fin duvet blanc se développe sur la partie de l'organisme touchée. La mycose présente très nettement un aspect cotonneux. Si ce sont les branchies (très fragiles), celles-ci régresseront, et l'animal, ayant du mal à respirer, se tiendra en permanence en haut de l'aquarium. Cela peut-être suite à une plaie. Une eau trop chaude favorise également les mycoses (on considère qu’au-dessus de 22°C les risques augmentent).Des restes de nourriture qui ont moisi (d’où l’importance de veiller à nettoyer les vestiges de leurs repas passé 24h). Effet secondaire suite à un traitement qui aura réduit l’immunité de l’axolotl. Ou enfin une eau trop acide (Gh bas) ou trop dure (GH trop haut), dans ce cas procéder à un réajustement de ces paramètres : voir article . Beaucoup de mycoses disparaissent d’elles-mêmes : on laisse l’axolotl tranquille lumières éteintes dans son aquarium et on observe 12 h après et 24h après. Si la mycose n’a pas disparu 24 à 48h après un traitement s’impose. Traitement : Préparez un bac infirmerie dans lequel vous aurez préalablement dissout le sel non iodé sel de Guérande gris car il ne contient aucun ajout d'iode, ou le sel régénérant de lave vaisselle type Apta, Calgonit (cf section Pharmacie et nécessaire à acheter pour les détails) , pour ce faire préparez-vous une boite à l’avance avec du sel pilé, ce qui permettra à celui-ci de se dissoudre plus facilement. Une fois cela fait pour pourrez plonger votre petit malade dans ce bac. Sinon vous avez Temerol (1,75 ml/5 litres d'eau, pendant trois jours en changeant chaque jour le mélange) et esha 2000 en animalerie. Autant préférer la première méthode mais si l’atteinte est très importante et que le sel ne soigne pas passer au Témérol ou à l'Esha qui donne de bons résultats (une réserve sur le Témérol à utiliser avec parcimonie en raison de ses nombreux additifs, le Ketoderm a été également préconisé par le vétérinaire de Montpellier plutôt que du Témérol , il reste collé à la mycose et ne se dissout pas dans l'eau permettant un soin tout en douceur et très efficace. DOSAGES : Traitement intensif : Jamais plus de 20 minutes dans un bain salé, ou 30 mn en deux fois matin et soir (préconisé par un vétérinaire spécialisé, car ensuite cela endommage la peau et les branchies, mais demander sur le groupe ou site section santé avec photo à l'appui afin de mesurer la gravité de la mycose ! Légère mycose : 1 cuillère à café pour 1 litre d’eau pendant 20 minutes puis on le remet dans un autre bac infirmerie jusqu’au lendemain, à répéter durant les 3 jours de traitement. Si la mycose persiste ou bien qu’elle était très étendue ou sévère ; un traitement choc donc avec une dose de sel doublée : 2 cuillères à café de sel pour 1 litre d’eau. 15 minutes pas plus. Dernière possibilité trois cuillères à café de sel pour 1 litre d’eau et 10 minutes uniquement ! On peut poursuivre ce traitement pendant trois jours si cela s’avère nécessaire. Mais jamais plus sur ce dosage très important! Un bain de sel n'est pas anodin pour l'axolotl, il peut si donné en excès lui causer plus de tort que de bien ! Un traitement permanent implique un dosage plus faible 1 cuillère à café pour 10 litres d’eau. Plutôt dans le cas d’un voile bactériologique infectieux (avec taches jaunes).Important : on ne réutilise jamais la solution salée on la jette après chaque traitement (et l'on prend bien soir de laver soigneusement le bac hôpital car les bactéries s'y déposent) Et ce traitement ne peut durer plus de 6 jours. ​ Un mycose se soigne également très bien avec du Ketoderm (disponible en pharmacie), il s'agit d'une pommade qui présente l'avantage d'être imperméable. (Conseillé par un vétérinaire spécialisé sur Montpellier). ​ Les mycoses des yeux ​ Il s'agit plus précisément d'un voile opaque sur l’œil, cette mycose étant d'origine bactérienne l'on préconise un traitement avec le Temerol ou l'Esha 2000 sur 3 jours, ou 6 jours. Flavobactérium Columnare Mycose fulgurante dûe à une bactérie L'on observe une mycose qui peut débuter dans les branchies mais très vite se retrouver sur et dans la bouche, sur la queue, cette mycose est différente de la classique mycose que l 'on rencontre souvent avec nos loulous. Elle est très épaisse et d'une avancée ultra rapide puis peut prendre tout le palais et la bouche. Certains axolotls qui ne réagissent pas au traitement classique tel le Temerol ou le bain de sel dans ce cas le vétérinaire à préconisé : 3 cuillère à café dans un litre d'eau pendant 30 mn (oui vous avez bien lu) le premier jour puis 2 cuillères à café pendant 20 mn le second jour et enfin 3 cuillères à café pour 1 litre d'eau pour une durée de 10 minutes, le troisième jour. Surtout il ne faut pas commettre l'erreur de prendre une banale mycose pour cette infection, je répète que la mycose est 10 fois plus épaisse et progresse dans la journée, l'animal ne se nourrit plus également. Si vous n'avez pas de vivant dans votre aquarium vous ne pouvez être concerné. Cette bactérie du nom de Flavobacterium* Columnare, se trouve présente dans des guppys (probablement d'autres poissons mais le cas observé et étudié par les vétérinaires concerne le guppy. Celui-ci peut être porteur sain ou non. Si l'axolotl le gobe il sera infecté mais également en mangeant ou aspirant au sol du sable qui aura été infecté par les déjections des guppys. Traitement Marbosyl (antibiotique à large spectre souvent préparé par le vétérinaire lui-même, très volatile ne se conserve pas) ou Amoxiciline, le premier étant plus adéquate mais si votre vétérinaire n'en a pas il pourra vous diriger vers le second. Voici les dosages : avec seringue à insuline par exemple, une unité (1ml par axolotls par poids de 50 grammes pendant 8 à 10 jours dans la nourriture ou bien dans la bouche. ​ *La maladie de Columnaris est principalement un épithélium infectieux qui provoque des lésions nécrotiques des branchies et de la peau. Les infections peuvent devenir systémiques. Les maladies sont rarement spontanées, mais influencées par plusieurs éléments comme la température de l'eau et d'autres facteurs tels qu'un faible niveau d'oxygène dissous, un niveau élevé d'ammoniaque et de charge organique (NO2). La bactérie peut également être transportée par certains poissons comme le guppy entre autres, et moules d'eau douce. Certains seront porteurs mais ne déclencheront pas la maladie et d'autres en mourront. L'axolotl peut donc l'attraper même si les poissons cohabitant avec lui semblent en excellente santé.

  • Lepidobatrachus-laevis | France | Axolotls et Cie

    Lepidobatrachus Laevis Share Aujourd'hui je vous parle de la "Lepidobatrachus Laevis". Une petite grenouille avec une tête de dessin animé. Cette espèce fait partie de la famille des ""Ceratophryidae" comme les ceratophrys cranwelli. C'est une espèce aquatique, il vous faut donc un terrarium/Aquaterrarium/Aquarium pour cette espèce avec une petite partie terrestre également mais en général elle ne servira pas à grand chose car elle passent son temps dans l'eau. La mienne est actuellement dans un bac 45X45 ! vous pouvez prendre du 60 Cm ou plus par la suite adulte mais en général cette espèce bougent rarement comme sa cousine la cerato. Je dirais que cette espèce est diurne pour observer la mienne en journée ! je conseille de mettre un néon UV 2.0 amplement suffisant pour les plantes ou la grenouilles. Attention ! c'est une grenouille aquatique certes mais si vous mettez trop d'eau !! elles peuvent ce noyer. Vous devez mettre l'eau en fonction de la taille de votre nouille, qu'elle puissent nager, les pattes arrière tendu ! mais que c'est yeux sortent de l'eau. Pour l'eau j'utilise de l'eau de robinet filtré/ et eau de bouteille, car pour moi l'eau de robinet sans être filtré est beaucoup trop calcaire. D'ailleurs comme tous mes amphibiens ! j'utilise cette méthode. Niveau température de l'eau 27° 28° c'est très bien avec un max à 30° le jour sur courte durées !. Cette espèce est un estomac sur pattes en effet elle est très gourmande, la mienne mangent "Des blattes red runners, des grillons, des sauterelles moyenne/ Vers de terre, et rosé occasionnellement tous les 2 mois. Pour la décoration vous pouvez mettre des souches, plantes artificielles ou vrais ! des pierres, des branches..... Niveau substrat attention de ne pas mettre un substrat qui serait vite salit par votre grenouille. Pour la taille adulte de cette grenouille pour la femelle ce seras 11/12 cm alors que le mâle lui c'est 10 cm. L’espérance de vie serait de 12/13 ans ! en général pour cette espèce. Attention de pas lui donnez trop de nourriture ! elle deviendrait vite en surpoids ce qui serait mauvais pour sa santé. Tous les deux jours ! c'est une bonne ration ! (+ une fois par semaine calcium sur proie). Cette espèce demande de l'entretien ! car c'est une espèce aquatique, qui est très salissante. Si vous avez des questions n'hésitez pas ! Photo et rédaction de Justine Gaïa Leroy

  • Axolotls et cie, Comprendre l'utilité d'un rôdage

    roder aqua LE CYCLE DE L'AZOTE ACCÉLÉRER LE CYCLE J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axolotls.. Share LE CYCLE DE L'AZOTE OU RODAGE RÔDER : signifie ''Mettre au point de façon progressive''. Le rodage est essentiel à la survie de vos futurs animaux. Il s'agit du processus durant lequel on prépare l'aquarium pour y faire vivre ceux-ci. Les axolotls tolèrent mal les produits chimiques comme la plupart des bactéries de démarrage et les conditionneurs. (Ceci étant dû au fait qu'ils n'ont pas d'écailles pour se protéger, leur peau absorbe tout ainsi qu’un foie qui ne filtre pas tout...) Après l'acquisition de votre cuve/bac, il faudra démarrer ce cycle. La chimie de l’eau Le bien-être des poissons et des plantes est intimement lié à la qualité de l’eau dans laquelle ils évoluent. Pour obtenir et maintenir une qualité d’eau convenable, l’aquariophile n’a pas à devenir un chimiste chevronné. Cependant, la compréhension de certaines notions de base sur le cycle de l’azote, le pH, la dureté et le CO2 est un gage de succès pour l’aquariophile. Cela évitera bon nombre de frustrations pouvant décourager même les plus optimistes. Le cycle de l’azote Les poissons de nos aquariums rejettent des déchets organiques dans l’eau. À cela s’ajoutent la décomposition des végétaux et du surplus de nourriture. La décomposition de produits azotés entraîne la formation d'ammoniaque (NH3), un composé hautement toxique pour la plupart des poissons. Dans la nature ce phénomène est à peine perceptible compte tenu de l’immensité du volume d’eau en cause et de l’équilibre bactérien qui y règne. Mais un bac, si grand soit-il, représente une goutte d’eau comparé aux étendues naturelles. Les concentrations d’ammoniaques peuvent atteindre des proportions critiques en quelques heures. Heureusement, il existe un phénomène biologique appelé nitrification qui convertit à l’aide de bactéries aérobiques les composés azotés hautement toxiques que sont l’ammoniaque (NH3) et les nitrites (NO2-) en d’autres composés azotés beaucoup moins toxiques, les nitrates (NO3-). C’est ce qu’on appelle le cycle de l’azote. Le principe Les déchets organiques présents dans l’aquarium se décomposent en deux principaux composés azotés, l’ammonium (NH4+) qui est très peu toxique, et l’ammoniaque (NH3), hautement toxique. Par la suite, ces composés seront convertis en nitrites (NO2-) par des bactéries dites nitrifiantes appelées nitrosomonas. Ces nitrites sont eux aussi excessivement toxiques pour les poissons. En fait, dans un aquarium équilibré, dès que la concentration de nitrites est mesurable par les tests du commerce, on doit immédiatement procéder à un changement d’eau (25 à 30%) afin de les éliminer le plus rapidement possible. Finalement, les nitrites seront convertis à leur tour en nitrates (NO3-) par les bactéries de type nitrobacter. Les nitrates, beaucoup moins toxiques que les autres composés azotés, ne sont dangereux que s’ils sont en trop grande concentration dans l’eau. Ceux-ci seront en partie assimilés par les plantes comme nutriments, en partie transformés en azote gazeux (N2) et autres composés. Une autre partie demeurera dans le bac. C’est pourquoi, une fois le cycle établi, des changements d’eau de 30 % du volume du bac par mois éviteront une trop grande concentration de nitrates. Comment établir le cycle en aquarium Lors du démarrage d’un aquarium, la première chose à faire est d’assurer l’établissement du cycle de l’azote. Pour ce faire, vous devez d’abord mettre en eau votre bac avec tous les éléments du décor, les plantes, ainsi que le système de filtration. Il est très important que le système de filtration contienne au moins un substrat favorisant l’implantation de la colonie bactérienne. (nouilles ceramique, pouzzolane). Il est important aussi de pouvoir tester, mesurer, les nitrites et les nitrates du bac. Ces tests sont facilement disponibles en animalerie et sur internet. Il ne faut surtout pas mettre de poissons à ce moment, car la montée d’ammoniaque et la montée de nitrites qui suivra pourraient être mortelles pour eux. Les bactéries nécessaires à la nitrification sont présentes partout dans l’environnement. Il n’est donc pas nécessaire d’en ajouter pour démarrer le cycle. Tous ce que l’on a à faire est de provoquer une montée d’ammoniaque et de façon toute naturelle, les bactéries vont coloniser le système de filtration et le gravier du bac. Un bon moyen pour accélérer la montée d’ammoniaque consiste à mettre de la nourriture pour axolotls (afin d'éviter la présence d'iode) aux deux jours environs. Une fois la montée d’ammoniaque obtenue (environ 5 à 10 jours), on devrait observer dans les 7 à 12 jours suivants, une disparition de celle-ci accompagnée d’une montée des nitrites. Ça signifie que la colonie des bactéries nitrosomonas est installée. Il ne reste plus qu’à attendre que la colonie de bactéries nitrobacter s’installe à son tour, ce qui devrait prendre un autre 7 à 10 jours. Le tout sera confirmé par la disparition des nitrites et l’apparition éventuelle des nitrates. La seule façon précise de constater ces résultats est de faire des tests de nitrites (No2) et de nitrates (No3). Le cycle établi, il est maintenant possible d’ajouter les poissons sans trop de risques. Il faut y aller tranquillement que quelques individus à la fois, les colonies bactériennes sont encore bien jeunes et ne suffiraient pas à la tâche si trop de poissons se mettaient à polluer le bac. Dans notre cas l’introduction d’axolotls qui au vu de leur taille provoquera une montée des nitrites sous quelques jours. Durant toute la période d’établissement du cycle, aucune intervention (changement d’eau, nettoyage du fond et des masses de filtration) ne doit être faite dans le bac, au risque de ralentir considérablement le processus. Diagramme illustrant les différentes étapes du cycle de la nitrification. En abscisse on trouve une échelle graduée en jours et en ordonnée on trouve les concentrations en ppm (mg/L). Source : Tout l’Aquarium, Peter Hunnam, édition Bordas, Paris 1982 ACCÉLÉRER LE CYCLE Si vous avez un aquarium déjà colonisé (dont le cycle de l'azote a été complété déjà), il est possible d'ajouter un deuxième filtre (celui qui ira dans le nouvel aquarium) dans l'aquarium déjà colonisé durant une semaine pour que les bonnes bactéries s'y installent. Il est aussi possible de simplement transférer certaines masses filtrantes du filtre déjà colonisé dans le nouveau filtre. Il est fortement conseillé d'ajouter des décorations et du substrat de l'aquarium colonisé vers le nouveau puisque la majorité des bactéries se maintiennent sur des supports solides, et non dans l'eau. Une fois ces changements apportés, vous pourrez remplir le bac d'eau et y ajouter le filtre, le substrat et les décorations. Il faudra tester l'eau tous les 2/3 jours par la suite. (Des nitrites nous indiquent qu'il faut encore attendre mais des nitrates sont bon signe car ils confirment que l'aquarium est bien rôdé : en effet pour transformer des nitrites en nitrates il faut que les bactéries nitrobacter soient en place, donc il y a évidemment déjà eu pic de nitrites). Voici enfin une méthode à n'utiliser que lorsque l'on doit réensemencer un aquarium après un traitement (après avoir en général changé 50 % de l'eau de celui-ci puis filtrer pendant 5 jours sur charbon actif, donc les bactéries... Une marque recommandée par des spécialistes : Biockik de Oase, (ainsi que trois autres ici ) utilisée par les grands aquariums de France et les zoos. Mais juste cette marque car vous en trouverez beaucoup en animalerie, vous n'aurez que l'embarras du choix. La plupart ne sont que poudre de perlinpinpin... Vous pourrez trouver ce petit pot en animalerie ou sur internet aux environs de 9 € (pour traiter 5000 litres). On respecte les doses inscrites, afin d'éviter l'effet inverse et polluer son bac. Mettre vos axolotls dans un bac type bac à vêtements en plastique assez spacieux, et avec chaque jour un changement d eau qui aura reposé au moins 24h afin de la déchlorer. L'idéal est donc d'avoir deux bacs de ce type pour avoir toujours de l'eau reposée et les changer de récipient chaque jour. J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axoltols.. Vos changements d'eau mensuels : Vous devez changer 30 % du volume de votre eau pour faire baisser la pollution naturelle due à un espace enfermé (l'aquarium) afin d'évacuer les nitrates (No3) et rétablir un Ph et Gh corrects, il est inutile de reposer cette eau lors des changements ajout est si minime que cela n' amène pas assez de chlore dans l aquarium, une fois dilué il n y a rien. alors que dans un bac infirmerie avec 100 % d eau là oui il faut la faire reposer et parfois 48h et parfois y mettre du sera car la chloramine met 15 jours elle à s'évaporer... (plus d'infos ici)

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